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Mondiaux de badminton: "L'objectif est de faire au moins quart de finale" pour Delphine Delrue et Thom Gicquel

Delphine Delrue et Thom Gicquel lors des Jeux européens 2023.

Delphine Delrue et Thom Gicquel lors des Jeux européens 2023. - AFP

Après des mois compliqués, sans les résultats attendus, Thom Gicquel et Delphine Delrue retrouvent petit à petit leur confiance et leur niveau de jeu. La paire française, huitième mondiale, arrive à Copenhague, au Danemark, pour les championnats du monde avec de grandes ambitions.

Comment vous sentez-vous, physiquement et mentalement, peu avant le début de ces championnats du monde?

Delphine Delrue: On a fait une bonne préparation avec des entraînements intenses. On a pu jouer contre des paires de mixtes européennes, c'est bien. On est prêts.

Thom Gicquel: on est en forme. On a bien joué pendant la préparation. Et surtout, je commence à avoir hâte d'aller aux championnats du monde, c'est bon signe.

Vous êtes têtes de série numéro 7 dans le tableau de mixte sur ces championnats du monde. Est-ce qu'il y a une pression supplémentaire avec ce statut ?

DD: c'est la deuxième année que l'on est tête de série sur des championnats du monde. On commence à connaître. Et aussi, c'est bien, ça nous enlève un match (ils sautent un tour). C'est un avantage. Je ne pense pas qu'on se mette la pression pour ça.

TG: On est habitué maintenant. C'est un avantage d'être tête de série puisque l'on évite des gros adversaires dès le début de la compétition. Ça ne nous met pas de pression particulière. Après, il y a de très bonnes paires dans le tableau, dès le premier match ça sera très dur. On va voir match après match.

Quels sont les objectifs pour ces Mondiaux ?

TG: Là on est têtes de série numéro 7 donc l'idée est de faire au moins quart. Après, tout est possible. Si on arrive en quart, on va jouer la paire japonaise, numéro deux mondiale que l'on a déjà gagnés plusieurs fois. Chaque match sera compliqué. Si on joue bien on peut aller loin.

Avec votre statut de tête de série, vous passez donc un tour, puis vous allez jouer les vainqueurs du match entre une paire australienne et les Anglais Marcus Ellis/Lauren Smith, que vous connaissez bien. Ils vous ont déjà posés quelques problèmes...

DD: Je ne pense pas qu'ils nous inquiètent. On sait que la paire est solide, avec de l'expérience. On a déjà perdu contre eux quand on était jeunes. Mais je pense que l'on a repris l'ascendant psychologique sur eux. Les deux dernières fois on a gagné. Si on joue notre niveau, on devrait passer. Après, ce sera notre premier match des championnats du monde, ça sera forcément compliqué.

Vous avez atteint la finale aux Jeux Européens et avant cela, quelques résultats en dent de scie. Arrivez-vous avec un plein de confiance sur ces championnats du monde ?

TG: Ça n'a pas été une superbe année pour nous. On a eu un changement d'entraîneur, qui s'est pas bien passé. Là, on est confiant. On s'est bien entraînés. On avait un peu perdu notre jeu. Ce jeu agressif. Il faut que l'on revienne à ça. Et dès cette semaine aux Mondiaux. Il faut retrouver notre jeu et notre agressivité.

DD: On a vécu deux/trois mois difficiles, sans avoir les résultats espérés. Dans le jeu, on était plus timides qu'avant. On se posait des questions, on se sentait pas bien dans le système. Là depuis un mois, on est mieux, plus soulagés, avec moins de choses dans nos têtes. Et on se concentre que sur le badminton. On joue mieux, on espère que ça va porter ses fruits cette semaine.

Ces championnats du monde se jouent à Copenhague, au Danemark. Vous vous attendez à une chaude ambiance dans la salle ?

TG: C'est le pays numéro un du badminton européen. Il y aura presque 10.000 personnes tous les jours. Ça va être une bonne atmosphère. On va pouvoir s'éclater avec une bonne ambiance. En plus, le public danois aime bien accompagner les Européens quand il n'y a pas de Danois qui jouent.

Propos recueillis par Léna Marjak