Accusée de louer un logement indécent, Clarisse Agbégnénou donne sa version des faits

"Il y a des choses qui ont été vraiment détournées des faits. Moi, j'ai été vraiment de bonne foi", se défend Clarisse Agbégnénou, accusée de louer un appartement dans un état indécent. Lors d'un point presse organisé mardi 17 octobre, la double championne olympique française de judo a répondu aux accusations lancées par sa locataire dans une enquête publiée le 12 octobre par le site d'information Streetpress.
La porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques de Tokyo est accusée de louer un appartement "indécent", une qualification en dessous de l'insalubrité. Le logement, rongé par les moisissures, et présenterait notamment un taux d'humidité dangereux.
Cette femme de 35 ans affirme que les travaux nécessaires à l'assainissement de l'appartement n'ont jamais été réalisés, alors qu'elle aurait alerté sa propriétaire depuis plus d'un an. Elle affirme également que l'état du logement serait à l'origine des problèmes de santé de ses deux enfants de 3 et 6 ans.
"J'ai tout fait derrière pour arranger les choses"
"J'ai tout fait pour que cette personne soit bien. Surtout que quand il y a des enfants, je suis la première concernée donc ça m'a affectée", a assuré Clarisse Agbégnénou, à deux semaines des championnats d'Europe de judo (3-5 novembre).
"J'ai engagé une entreprise pour faire des travaux, la porte n'a jamais été ouverte", s'est-elle défendue.
"J'espère que ça va se résoudre très rapidement, que ce soit de son côté ou du mien. Forcément, les personnes ne peuvent pas vivre comme ça (mais) ce n'est pas de mon fait. Ça part d'un dégât des eaux et dans ce cas-là, je ne suis pas responsable. J'ai tout fait derrière pour arranger les choses". La sextuple championne d'un monde dit avoir confié le litige à un avocat. "Après, j'essaye de faire abstraction en me disant que que je suis droite dans mes baskets", a-t-elle ajouté.
D'après Streetpress, Clarisse Agbégnénou aurait intenté une action en justice contre sa locataire pour réclamer la somme de 5.264 euros au titre de loyers impayés.