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Agbegnenou : "Garder mon titre mondial, je n’ai que ça en tête"

Clarisse Agbenenou

Clarisse Agbenenou - AFP

La Dream Team RMC Sport s’est agrandie cet été avec l’arrivée de trois nouveaux sportifs que nous suivrons jusqu’aux JO de Rio dans le cadre d’un partenariat avec le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Avant Kevin Mayer (athlétisme) et Yannick Agnel (natation), la judokate Clarisse Agbenenou était l’invitée ce mardi de l’Intégrale Sports. L’occasion d’évoquer ses ambitions à un mois et demi des Mondiaux et son soutien à Paris 2024.

Clarisse, de nombreux sportifs sont réunis autour du président de la République en ce 14 juillet pour soutenir la candidature de Paris à l’organisation des JO 2024. Que pourriez-vous dire pour soutenir Paris ?

Je pense que Paris ferait une bonne organisation. Ce serait bien de laisser la place à Paris. Pour ceux qui seront présents en tant qu’athlètes, et leurs familles, ça permettra de se déplacer plus facilement. Cela permettra d’avoir encore plus d’encouragements et je pense que les médailles françaises vont tomber.

Arrivez-vous à vous projeter aussi loin ?

Ouh là non. Je vais me projeter vers les Jeux de 2016, ce sera déjà pas mal. Après, on verra.

Vous restez sur une médaille de bronze aux championnats d’Europe, qui avaient lieu dans le cadre des Jeux Européens de Bakou. Vous attendiez-vous à mieux en tant que championne du monde en titre des moins de 63 kg ?

Je m’étais blessée (à un orteil) avant et je n’avais fait que deux semaines d’entraînement. Je ne devais pas faire ces championnats d’Europe. Je me suis lancée en me disant que je n’avais rien à perdre. Ça m’a fait de l’entraînement et ça m’a permis de me tester dans les championnats du monde (du 25 au 30 août au Kazakhstan). J’ai fait pas mal de bonnes choses et je suis fière de moi. J’ai perdu bêtement en demi-finale mais je me suis rattrapée sur l’épreuve par équipes. Je pars confiante.

« Mon esprit va de compétition en compétition »

Quel a été le programme après Bakou ?

On est parti directement pour un stage d’une semaine en Espagne. C’était très difficile parce qu’il faisait très chaud. Avec des kimonos bien lourds, c’est dur mais c’était un bon stage. 

Votre esprit est-il déjà tourné vers les Jeux de Rio ?

Non, pas du tout. Mon esprit va toujours de compétition en compétition. Là je suis concentrée et je m’entraîne pour les championnats du monde (le mois prochain à Astana au Kazakhstan, ndlr). Je veux garder mon titre. Je n’ai que ça en tête.