Mondiaux de judo : Agbegnenou veut encore de l’or

Clarisse Agbegnenou - AFP
Agbegnenou le veut pour elle
« Ce titre, il est pour moi ». Clarisse Agbegnenou (-63 kg) n’est pas disposée à laisser une autre devenir championne du monde à sa place ce jeudi à Astana (Kazakhstan). L’an passé, la judoka d’Argenteuil avait fracassé la concurrence avec son judo de feu. Cette année, elle a moins dominé la catégorie. Mais une bonne période de préparation, ajoutée à un orgueil positif, ne laissent aucun doute quant à son niveau sur les tatamis kazakhs. Elle sera là pour une troisième finale consécutive et un deuxième titre d’affilée. Le contingent de ses adversaires s’est élargi en un an. Logiquement, elle devrait retrouver sa vieille amie Yarden Gerbi (Israël) en demi-finale. Le père de Clarisse, chercheur, viendra la supporter en tribune. Une première pour un doublé ?
Piétri pour changer de marche
Loïc Piétri (-81kg) est un métronome. Il aligne les breloques en tournoi ou en championnat avec une régularité quasi-parfaite. Depuis 2013 et son sacre carioca, il n’a jamais quitté un podium en championnat officiel. Oui mais l’or le fuit toujours depuis cette date. Piétri a fait évoluer son judo pour ne plus être aussi prévisible. Il veut ce titre. La catégorie des moins de 81 kilos est un véritable nid de guêpes avec des gaillards à chaque tour. Le Géorgien Tchrikishvili sera probablement le chêne le plus dur à abattre dans cette quête.
Schmitt est tranquille
Dernier appelé pour la compétition individuelle grâce à sa bonne performance au tournoi de Budapest (2e), le Lorrain Alain Schmitt (-81kg) n’a rien à perdre. L’an passé (5e), il avait frôlé le succès contre le Géorgien Tchrikishvili, maître du monde. Ses mouvements d’épaule sont toujours aussi affûtés malgré ses 31 ans et il a énormément travaillé au sol pour trouver d’autres moyens de porter le coup de grâce. Les huitièmes de finale pourraient bien sonner les retrouvailles avec Tchrikishvili. Pour une issue différente ?