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Mondiaux de natation: "J’ai juste kiffé", Maxime Grousset raconte sa course en or sur le 100m papillon

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Le nageur tricolore Maxime Grousset ne cachait pas son bonheur et son soulagement après avoir remporté, à 24 ans, son premier titre de champion du monde sur 100m papillon, ce samedi lors des Mondiaux de natation de Fukuoka, au Japon.

Enfin. Après les places d’honneur (deux médailles de bronze), Maxime Grousset monte enfin sur la plus haute marche du podium. Si on n’attendait pas forcément le natif de Nouméa sur 100m papillon, l’histoire retiendra que c’est sur cette épreuve que le Français de 24 ans a remporté sa première médaille d’or samedi lors des Mondiaux de natation de Fukuoka.

"Je suis vraiment trop content. Ça y est, enfin la médaille tant attendue, jubile le Tricolore. Champion du monde, pour la première fois en individuel. Ce n’est que du bonheur. Je me suis senti super bien."

"Je me suis dit : "pousse, glisse, pousse, glisse!" Je ne pensais qu’à ça"

Toujours devant ses rivaux en finale, Maxime Grousset a résisté au retour du Canadien Josh Liendo et de l'Américain Dare Rose. "Je savais que j’allais partir devant. Je fais une touche pas terrible aux 50m. Malgré ça j’arrive à faire un gros retournement et une bonne deuxième coulée. J’ai gardé ma vitesse. Les cinq derniers mètres étaient vraiment durs. Je les vois revenir fort sur moi. A ce moment-là je me suis dit : "pousse, glisse, pousse, glisse", je ne pensais qu’à ça. Au final, je vois le petit plot numéro un, j’étais trop content."

Le 100m papillon à son programme pour les Jeux de Paris?

Comme Léon Marchand, sacré trois fois champion du monde au Japon, Maxime Grousset peut savourer : "J’ai juste kiffé. C’est mon premier titre en individuel et j’espère que ça ne sera pas le dernier. J'ai l'impression que c'est une libération. Je l'avais toujours rêvé, maintenant je l'ai. Je vais profiter de mon moment."

Profiter d’autant que ce 100m papillon n’était pas son épreuve de prédilection et que le défi s’apparentait davantage à un pari : "Je n’ai eu aucun doute", dit-il en précisant que sa course était loin d'être parfaite. "Il y a des choses à mettre en place pour écraser la concurrence", sourit le Néo-calédonien qui pense désormais aux Jeux olympiques de Paris, dans un an. "Je vais peut-être le rajouter dans mon planning d'entraînement", sourit l'intéressé avant de conclure : "Je n'ai pas trop préparé cette course mais je le sens bien, c'est naturel et c'est cool."

ABr avec Julien Richard à Fukuoka (Japon)