"C’était bien accroché, j’avais regardé": le calme incroyable du parachutiste qui a raté son atterrissage avant Toulouse-Sale

Une scène complétement improbable qui aurait pu tourner au drame... Les minutes qui ont précédées le coup d’envoi du huitième de finale de Champions Cup entre Toulouse et Sale ont été marquées par un évènement inédit. Un parachutiste est resté accroché au toit du Stadium, suspendu dans le vide, retardant le coup d’envoi du match de 40 minutes mais surtout éveillant une grande inquiétude.
Le capitaine Yannick, militaire du 3e régiment du matériel de Muret, avait pour mission d'amener le ballon de la rencontre après un saut en parachute. Il devait donc se poser sur la pelouse de l’enceinte toulousaine quelques minutes avant le coup d’envoi, prévu à 16h. Mais il n’a pas pu réaliser cette manœuvre. La raison? Une rafale de vent. Le parachutiste s’est donc retrouvé suspendu en l’air à une vingtaine de mètres de hauteur.
Peu après cette mésaventure, il s'exprimait au micro de France 2. A la question concernant son état de forme, il a été très clair: "Je vais très bien, merci à tous, à l’équipe du Stade Toulousain, aux sapeurs-pompiers de Toulouse, et puis à tout le public qui m’a encouragé pendant ces longues minutes accrochées au toit du Stadium", a-t-il déclaré tout sourire, plein de sérénité. 16 pompiers sont intervenus dans cette histoire pour secourir le militaire.
"J’ai vu que tout le monde s’occupait de moi donc je suis resté calme"
Situation évidemment rarissime... et pourtant le militaire n'était pas plus inquiet que ça. "J’ai vu que tout le monde s’occupait de moi donc je suis resté calme et j’ai attendu que les choses se fassent et rapidement, on est venu me décrocher donc c’était très bien", raconte-t-il. Et lorsqu’on lui demande s’il craignait que son parachute se décroche, la réponse est, de nouveau, limpide. "Non c’était bien accroché, j’avais regardé".
Au micro de France 2, le capitaine Yannick a conclu ce petit entretien en saluant de loin, tout sourire, son fils, certainement très rassuré de voir son père debout sur la pelouse toulousaine.