RMC Sport

Toulouse aperçoit les quarts

Yannick Jauzion, auteur d'un essai

Yannick Jauzion, auteur d'un essai - -

Vainqueur à Glasgow vendredi (16-28), le Stade Toulousain a fait un pas important vers les quarts de finale de la H-Cup. Brillant en première mi-temps avec trois essais, il n’a toutefois pas réussi à ramener le point de bonus offensif.

Y a-t-il une saison pour visiter Glasgow ? Pour le Stade Toulousain, le mois de décembre en Ecosse a en tout cas un côté très accueillant. Le froid et la neige, repoussée sur les côtés de la Firhill Arena, n’ont pas gêné les joueurs de Guy Novès vendredi soir. Ils ont facilement disposé (16-28) d’un adversaire qui avait créé la surprise en 2009 en venant s’imposer sur les bords de la Garonne. Et se sont rapprochés, déjà, des quarts de finale de la H-Cup. Il faudra finir le travail à Ernest-Wallon, d’abord la semaine prochaine contre Glasgow, une nouvelle fois, puis au mois de janvier contre Newport pour réduire l’enjeu du déplacement à Londres, face aux Wasps.

Et si le tenant du titre a déjà un pied en quarts de finale, c’est qu’il a mis toutes les chances de son côté à Glasgow. La maxime « jeu de mains, jeu de Toulousains » ne pouvait pas être mieux illustrée en première période. C’est en redonnant au pied le ballon aux Ecossais que les joueurs de Guy Novès ont encaissé leur seul essai de la partie, avec une belle récupération de l’ailier canadien Daniel Van der Merwe conclue par l’Argentin Federico Aramburu (24e).

Le point de bonus leur échappe

Mais ce fut le seul coup d’éclat des Warriors de Glasgow. Des guerriers dépassés dès que les Toulousains sont restés fidèles à leur philosophie. Après un premier essai de Florian Fritz (8e), les champions d’Europe en titre ont à nouveau trouvé l’ouverture au bout de onze temps de jeu consécutifs. Yannick Jauzion, déjà tranchant sur l’essai de son compère au centre, a fini par aplatir entre les poteaux (23e).

Maxime Médard et Cédric Heymans avaient été précieux sur cette longue action en franchissant la ligne écossaise. Ils ont ensuite profité d’un ballon de récupération de Byron Kelleher dans son propre camp, avec une offrande du premier pour le second cinquante mètres plus loin (37e) et après une passe au pied parfaite de Florian Fritz. Par gourmandise ou par imprécision, les Toulousains n’ont pas réussi à marquer l’essai du point de bonus offensif, au cours d’une deuxième mi-temps beaucoup moins brillante. Leur seul regret de la soirée.

Laurent Picat