Coupe du monde: "Le meilleur test-match de l’histoire" et le régime de Micthell

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Entre le toujours très populaire cricket, le troisième titre mondial en F1 d'Hamilton, une énième suspension de José Mourinho et la sortie du nouveau James Bond, « Spectre », le rugby se fait tout de même une petite place dans les quotidiens britanniques à quatre jours de la finale de la Coupe du monde. Et chacun y va de sa petite opinion...
Dans le Guardian, Graham Henry pense que tout est réuni pour un nouveau succès de « ses » All Blacks, la performance « douteuse » face aux Springboks - surtout à la mêlée - devant servir de rappel à l'ordre. « Malgré tout, les Blacks ont coché, en demi, la seule case qui importait vraiment en l'emportant », explique l’ancien sélectionneur des Néo-zélandais, qu’il a menés au titre de champion du monde en 2011.
Dans le Daily Mail, Eddie Jones, sélectionneur sud-africain du Japon, appelle les Blacks à la méfiance face à l’Australie, « l'équipe montante, revenue de nulle part en à peine douze mois » après le départ d’Ewen McKenzie. « On se prépare à voir le meilleur test-match de l'histoire, ajoute-t-il. Ce niveau de rugby n'a jamais été atteint auparavant. »
« On a l'impression que le Top 14 ne prépare pas bien au rugby international »
C'est le Telegraph qui consacre le plus d'espace à la nomination de Nigel Owens (44 ans) pour arbitrer la finale de samedi. « Honoré », a déclaré l'homme en blanc aux 67 test-matches, qui a commencé à arbitrer à l'âge de 16 ans. Un retour émouvant sur le parcours du Gallois, aux tendances suicidaires lorsqu'il était plus jeune, et qui a dû faire face à l'homophobie ambiante au début de sa carrière internationale. « Le rugby, les joueurs, les spectateurs, la communauté du rugby m'ont permis d'en arriver là aujourd'hui », explique-t-il.
Enfin, le Times revient sur l'entraînement spécifique subi par le Toulonnais Drew Mitchell lors du stage de pré-Coupe du monde des Wallabies dans l'Indiana, pour se passer de quelques kilos en trop. « Avec Will Skelton, je faisais partie du "fat club". Il y a moins d'espace dans le Top 14. Et j'ai pris du poids à cause de quelques baguettes et croissants en trop, ou du vin rouge. » Une remise en forme qui a visiblement servi si l'on en juge par sa prestation face à l'Argentine dimanche dernier. Et l'article de conclure : « On a parfois l'impression que le Top 14 ne prépare pas bien au rugby international et à son tempo accéléré. »