Novès : « Nous continuons le changement de génération »

Guy Novès - -
Guy, c’est sans les internationaux, comme chaque année de Coupe du monde, que le Stade Toulousain reprend l’entraînement. Mais avec, pour la première fois depuis dix ans, beaucoup de nouvelles recrues...
Il y a des départs, des arrivées, comme chaque année. Cette année, nous sommes à cinq ou six recrues (ndlr : Lionel Beauxis, Timoci Matanavu, Carl Hoeft, Luke Burgess, Luke McAlister, Gurthro Steenkamp), soit une ou deux de plus... Mais ça fait deux ou trois ans que nous avons commencé à constituer notre nouvelle équipe avec les arrivées de Yoann Maestri, de Yann David, de Sylvain Nicolas, qui sont de jeunes joueurs venus de l'extérieur.
L’effectif du Stade Toulousain rajeunit-il ?
Nous continuons ce changement de génération avec des joueurs de 33 ans qui nous quittent, comme David Skrela, Cédric Heymans, Byron Kelleher, et l'arrivée de joueurs qui ont 26 ou 27 ans. Plus les joueurs que nous préparons depuis trois saisons au centre de formation, comme Jean-Marc Doussain, Nicolas Bézy, Russlan Boukerou ou Gilles Galan, qui ont participé à la Coupe du monde des moins de 20 ans.
En cette année de Mondial, avec 40% du Top 14 à faire sans vos internationaux, le centre de formation peut-il aider à donner de la profondeur au banc ?
Ça va prouver qu'on peut compter sur le travail de ce centre de formation autour de Michel Marfaing et de Valérie Vischi qui, avec différents intervenants, font du bon boulot. Or, on se rend compte qu'aujourd'hui, il est extrêmement difficile d'intégrer un jeune qui vient d'un centre de formation en Top 14 car un fossé s'est creusé entre la formation et le rugby professionnel. Mais en moins de trois ans, nous arrivons à compenser cet écart-là. Nicolas Bézy joue avec nous depuis trois saisons, Jean-Marc Doussain depuis deux ans... Cette saison, ils sont dans le groupe. Toulouse, c'est un équilibre entre la formation et le recrutement français et étranger.