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Régis Sonnes, du Top 14 avec Toulouse aux cadets de Blagnac

Regis Sonnes

Regis Sonnes - ICON SPORT

Le départ de l’entraîneur des avants du Stade Toulousain Régis Sonnes était prévu à l’issue de la saison. Encore une fois, il s’éloigne du rugby professionnel. Mais pas des terrains, puisqu’il donnera un coup de main au club de Blagnac. En s’occupant des cadets…

Au bout du fil, Régis Sonnes est surpris que la nouvelle, dévoilée par le club de Blagnac (Fédérale 1) et relayée par France Bleu Occitanie, puisse susciter l’intérêt des médias. "Je suis un mec qui va entraîner des cadets. C’est juste ça. Si on fait des annonces pour tous les mecs qui vont entraîner des cadets de tous les clubs de France… bon voilà." L’homme avait décidé de quitter le Stade Toulousain après deux saisons, dont cette dernière tronquée pour cause de Covid-19, ponctuant un parcours pour le moins atypique, oscillant entre les clubs amateurs de Madrid et irlandais du Bandon RFC, mais aussi chez les pros de l’UBB et donc du Stade Toulousain, titré l'an dernier.

Mais sans perspectives immédiates, Sonnes a voulu rester en contact avec le terrain. Il a donc contacté son ancien coéquipier à Toulouse et Agen et entraîneur de l’équipe première de Blagnac, Christophe Deylaud : "Je me suis proposé, j’ai appelé Christophe. Je lui ai dit que je n’avais pas d’opportunité, qu’en attendant j’étais libre. Je lui ai demandé s’il y aurait un poste près de lui, une possibilité d’entraîner les jeunes. Il m’a dit que oui, justement avec les cadets, il y avait un gars qui arrêtait. Ça me permet de rester en éveil et de prendre du plaisir." Voilà tout.

Régis Sonnes: "Il va falloir qu'ils soient bons!"

Régis Sonnes va donc retrouver des jeunes, sans pour autant en savoir plus sur les plans à venir. C’est ce qu’il précise quand on l’interroge sur la fréquence de ses interventions la saison prochaine. "Je n’en sais rien encore! J’ai appelé Christophe Deylaud il y a tout juste trois semaines. Avec l’envie d’entrainer, pour garder la forme et rester en éveil. Après je regarde toujours opportunités. Je n’ai pas tourné la page du rugby professionnel. Je verrai s’il y a des choses qui m’intéressent." Pas le moment non plus d’évoquer ce nouveau virage loin du Top 14, de son rythme effréné et de son écrasante pression pour tous les techniciens.

Ni de cette fin avec le Stade Toulousain, un an avant la fin de son contrat initial. "Non, il y a d’autres choses plus importantes en ce moment. Déjà, comme je l’ai dit, parler médiatiquement du fait que je rejoigne Blagnac, ça me surprend." Dans un acte de contrition, on ne lui donnerait presque pas tort. Mais sa trajectoire est insaisissable. Alors pour le moment, comme beaucoup de monde actuellement et comme un lion en cage, il fait les cent pas dans son appartement de la banlieue toulousaine. Et d’une pirouette et dans un sourire, pense aux jeunes qu’il va avoir sous sa coupe. "Je me mets à leur place aussi. Il va falloir qu’ils soient bons ! Tout le monde va le savoir maintenant (rires)."

Wilfried Templier