Toulon-Clermont: "que le meilleur gagne" pour Bernard Laporte, qui a quand même du "sang toulonnais"

Entraîneur du RC Toulon entre 2011 et 2016, Bernard Laporte a gardé des liens émotionnels forts avec le club varois. Et se rappelle aux bons souvenirs de "son" RCT avant la finale du Top 14 entre Toulon et Clermont ce dimanche (20h45).

Sa nouvelle étiquette de président de la Fédération française de rugby l’oblige à garder la neutralité au moment de livrer son pronostic pour la finale du Top 14 entre Toulon et Clermont, ce dimanche (20h45) au Stade de France. Mais difficile pour Bernard Laporte de ne pas afficher tout de même une petite préférence pour l’une des deux formations.

"Toulon est un club qui m’a procuré énormément d’émotions. J’arrive à me détacher et me dire qu’il y a une grande équipe en face. Et puis, la vérité, elle est sur le terrain, que le meilleur gagne, assure Laporte à RMC Sport. Mais vous dire que je n’ai pas dans mes veines un peu de sang toulonnais, serait vous mentir."

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« Il y avait une marée humaine, un truc de dingue »

Triple champion d’Europe (2013, 2014, 2015) et champion de France (2014) durant son mandat à la tête du RCT entre 2011 et 2016, Bernard Laporte aura marqué Toulon, autant que Toulon l’aura marqué. "Quand on fait le doublé, quand on revient, on ne voyait pas le bitume. J’ai vu Toulon pendant 5-6 heures sans voir le bitume. Il y avait une marée humaine, un truc de dingue. Quand on est revenu, les gens pleuraient !"

A la tête de sa "Dream Team", comme il la surnomme, Bernard Laporte a tout gagné, tout conquis. Une génération de joueurs qu’il a tout particulièrement appréciée, au point d’avoir en fond d’écran de téléphone Bakkies Botha, Ali Williams et Carl Hayman. "C’est vrai que tout le monde me dit que ce n’est pas normal. Tout le monde a soit son épouse, soit ses enfants", en sourit Laporte.

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"J'aurai certainement un pincement au coeur"

"Et il reste encore des Mohicans dans l’équipe : Matt Giteau, Drew Mitchell, Juan Smith, qui vont partir, Juan Lobbe, qui va arrêter de jouer. J’aurai certainement un pincement au cœur et une petite larme à l’œil de les voir et de me dire que je ne les reverrai peut-être plus."

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D.W avec J-F.P