Angleterre-France: "Un match magique", Flament savoure le succès historique du XV de France

À peine 24 heures après leur succès historique à Twickenham face au XV de la Rose (10-53), samedi lors de la quatrième journée du Tournoi des VI nations, les joueurs du XV de France ne sont pas encore redescendus de leur nuage. Cette claque monumentale sur le museau des Anglais est encore dans toutes les mémoires, y compris celle du deuxième ligne Thibaud Flament.
"C'est historique d'avoir pu vivre ça et de le partager avec tous les Français"
Invité de Bartoli Time, ce dimanche sur RMC, le joueur du Stade Toulousain est revenu sur ce moment d'anthologie vécu avec tous ses coéquipiers. "C'était un match magique, ça s'est très bien déroulé pour nous dès le début de la rencontre. On a eu un petit passage à vide en début de deuxième mi-temps mais tout s'est quand même bien passé. On a réussi à imposer notre jeu sur l'ensemble du match, c'était un vrai défi pour nous. On était super contents, et le résultat à la fin nous fait rêver. C'est historique d'avoir pu vivre ça et de le partager avec tous les Français."
Formé en Angleterre et ancien des Wasps
Les hommes de Fabien Galthié ont infligé à l'Angleterre la plus grosse défaite à domicile de son histoire. Une performance exceptionnelle dont "se rend compte" a posteriori Thibaud Flament. Mais le plan de jeu des Bleus était clair depuis plusieurs jours déjà: "On s'était donné rendez-vous sur ce match, on avait à coeur de faire une belle performance lors de cette rencontre qui, sur le papier, est compliquée à l'extérieur, avec la statistique de ne pas avoir gagné là-bas depuis 16 ans (succès 17-18 en février 2005). C'est pour ça qu'on voulait marquer le coup. Cette semaine, tout le monde était hyper focus."
Le deuxième ligne est également revenu sur son émotion au moment de fouler la pelouse mythique de Twickenham, lui qui a suivi sa formation dans une université anglaise, avant de passer pro chez les Wasps à Londres. "C'était dur de pouvoir imaginer ça un jour, j'étais très ému. pendant la Marseillaise aussi. J'avais visité ce stade quand j'avais 18 ans alors que je faisais mes études en Angleterre, et je rêvais de pouvoir jouer ici. Le faire dans un tel match, dans ce contexte, c'était spécial pour moi."