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XV de France: "Une différence de fraîcheur et de physique", estime Novès

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Le XV de France a concédé sa troisième défaite en autant de test-matchs face à l'Afrique du Sud, ce samedi à Johannesburg (35-12). Guy Novès essaye quand même de rester positif en cette période très compliquée pour son équipe.

Le XV de France va quitter l'Afrique du Sud avec la gueule de bois. Malheureusement pas à cause des célébrations de ses victoires. Pour la troisième fois en trois test-matchs contre l'Afrique du Sud, les Bleus se sont inclinés ce samedi à Johannesburg (35-12). Un troisième revers consécutif qui symbolise l'écart qui se creuse inexorablement entre la France et les meilleures nations de la planète ovale. Pourtant, malgré trois scores quasiment identiques (37-14, 37-15, 35-12), Guy Novès voit une progression de son équipe.

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"Ce soir, la progression c'est qu'à la mi-temps on tourne à sept points des Springboks (16-9), qui ont marqué d'entrée un essai franchement presque trop facile. Le trou, c'est le début de partie et de seconde mi-temps. Ça met un peu toutes les stratégies en sommeil. On apprend aussi parce que ça va vite. La moindre erreur et la moindre défaillance nous coûtent cher, c'est une évidence. Ce qui est certain, c'est qu'à la mi-temps le match n'était gagné pour personne."

"Certains écarts auraient pu être évités"

"Mon analyse est surtout globale et sur les trois matchs les mecs n'ont pas lâché, poursuit le sélectionneur tricolore. Je ne veux pas dire de choses banales, du style 'je suis fier des joueurs', parce que quand on lâche un ballon ça m'énerve quand même, mais honnêtement on est fin juin, on a joué un troisième test, à la mi-temps on est dans le match. On touche du doigt la différence de fraîcheur et de physique entre eux et nous, ça creuse l'écart technique."

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Après un Tournoi des VI Nations mitigé mais porteur de quelques espoirs, Guy Novès s'attendait-il à une tournée de juin aussi difficile? "Quand on démarre une tournée, on cherche surtout à donner le meilleur, à rivaliser et gagner les matchs, déclare-t-il. C'est l'une des raisons pour lesquelles on fait ce genre de tournées. On est conscient avant de partir que les choses seront très, très compliquées. On espère évidemment que l'écart soit moins important. Je pense que certains écarts auraient pu être évités. Il y a un travail qui sera lancé fin juillet et j'ose penser qu'on va un petit peu progresser." A deux ans de la Coupe du monde, et alors que la tournée de juin 2018 aura lieu en Nouvelle-Zélande, cela semble effectivement impératif.

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Alexandre Alain avec Jean-François Paturaud à Johannesburg