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XV de France: peu importe l'adversaire, le quart sera "une finale de Coupe du monde" pour Galthié

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Le quart de finale, possiblement face à l'Afrique du Sud, sera "une deuxième finale de Coupe du monde", a lancé le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié, vendredi, après la victoire devant l'Italie (60-7).

Contrat rempli. Le XV de France, toujours privé d'Antoine Dupont, s'est qualifié pour les quarts de finale de "sa" Coupe du monde avec sa quatrième victoire de rang, vendredi à Lyon, une démonstration tout en sérénité devant l'Italie (60-7). En signant un succès marqué par le plus gros écart de l'histoire entre les deux équipes (53 points), les Bleus terminent premiers de leur poule A, devant les All Blacks, battus 27-13 en ouverture du Mondial. En quart, ce devrait cependant être une autre paire de manches : les hommes de Fabien Galthié, qui espèrent récupérer Dupont d'ici là, devraient en effet défier le terrible pack des Sud-Africains, champions du monde en titre.

"Le tirage a fait son travail"

Pour être fixés, ils devront patienter jusqu'au résultat d'Irlande-Ecosse, disputé samedi (21h). Une victoire écossaise pourrait tout chambouler dans la poule B. Seule certitude, leur quart de finale aura lieu le dimanche 15 octobre au Stade de France (21h). Et peu importe l'adversaire, Galthié s'attend à une énorme bataille. "On est très très heureux d'avoir réussi ce match, très heureux d'avoir réussi la phase qualificative. Ce soir, on va bien récupérer, on va passer un bon moment ensemble et, ensuite, on va se tourner vers le quart de finale. Après une première finale contre les All Blacks, on va jouer une deuxième finale de Coupe du monde", a déclaré le sélectionneur du XV de France.

L'After Rugby du vendredi 6 octobre – France/Italie
L'After Rugby du vendredi 6 octobre – France/Italie
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"Je suis très heureux de valider la qualification mais on sait que, notre prochain rendez-vous, c'est une deuxième finale qui nous attend. Je pèse mes mots. Quel que soit notre prochain adversaire, c'est clairement une finale : d'un côté, les champions du monde, de l'autre, les N.1 mondiaux. Le tirage a fait son travail, à nous de faire le nôtre." Les Français n'avaient plus fait le plein en phase de groupes d'une Coupe du monde depuis l'édition 2003 en Australie. A l'époque, les Bleus de Bernard Laporte, avec l'actuel sélectionneur Galthié au poste de demi de mêlée et le manager Raphaël Ibanez au talon, s'étaient arrêtés en demi-finale, battus par l'Angleterre (24-7).

RR avec WC et AFP