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Biathlon: Bescond "hyper satisfaite" après sa 2e place à la poursuite

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A trois mois des Jeux olympiques d'hiver à Pékin, la Française Anaïs Bescond savoure sa deuxième place décrochée à la poursuite d'Östersund samedi, dans le cadre de la Coupe du monde de biathlon.

L’émotion dans l’aire d’arrivée était à la hauteur de l’attente pour Anaïs Bescond après sa deuxième place de la poursuite samedi à Ostersund. La triple médaillée Olympique de Pyeongchang n’était plus montée sur un podium individuel depuis le 5 mars 2020. "Une éternité pour une athlète." Grace à un 20/20 derrière la carabine et un ski solide, Anaïs Bescond a enfin pu re-gouter aux joies du podium en dépassant dans les derniers mètres de cette poursuite sa coéquipière Anaïs Chevalier, 3eme en Suède.

"Plaisant et important de monter sur cette boite"

"Ça représente beaucoup parce que deux saisons c’est long, reprenait la Jurassienne. J’ai plus de 335 départs en Coupe du monde et le biathlon, c’est très ingrat parce qu’il y a parfois des très très belles courses qui viennent éclipser toutes les autres où tu es assez dégoutée du résultat. Il y a beaucoup de courses où tu peux trouver des petites satisfactions. Aujourd’hui, c’est plein de choses que j’ai empilées et qui font que je suis hyper satisfaite. Il y a eu beaucoup de bonnes choses et ça fait énormément de bien. C’est vraiment plaisant et important de monter sur cette boite."

"Pour les JO, il faut compter sur moi"

A 34 ans, la triple médaillée olympique de Pyeongchang revient dans le jeu au bon moment, à moins de trois mois des JO de Pékin.

"C’est une année importante avec les Jeux, avec avant toute chose la sélection sur ce début de saison. Il y a une équipe de France avec de grosses qualités sous le capot de toutes les filles de l’équipe de France. Il y a une place à aller chercher. Je suis deuxième aujourd’hui donc je suis dans le coup et il faut compter sur moi. J’ai travaillé et compris certaines choses. J’ai l’impression d’avoir un peu plus de force et d’être capable de pouvoir l’appliquer aux bons endroits et au bons moments. Je fais aussi un travail de préparation mentale qui m’aide. J’ai une démarche de travail que l’année dernière j’avais un peu délaissée et ça aide le travail de la guerrière. Parce que le biathlon c’est ça, à chaque instant il ne faut rien lâcher", conclut Anaïs Bescond.

JR