Biathlon: "C'est de ma faute", Jeanmonnot plaide coupable après sa chute et félicite Preuss

En chutant dans l'un des derniers virages de la dernière course de la saison, Lou Jeanmonnot n'a pas gagné le gros globe de cristal dont elle rêvait tant, et assume l'entièreté de la responsabilité.

Il ne restait plus que 500 mètres avant un sprint au suspense sans pareil, à l'image de l'ensemble de la saison de biathlon féminin. Mais Lou Jeanmonnot, porteuse du dossard jaune de leader du classement général avant le départ ce dimanche de la mass start d'Oslo (Norvège), a chuté dans l'un des derniers virages, mettant fin à son rêve de gros globe de cristal.

Pourtant, pas question pour la Française de jeter la faute sur son adversaire du jour - et de l'hiver - Franziska Preuss, vainqueure de la course et par la même occasion du classement général de la Coupe du monde.

"Elle me ferme la porte mais elle ne me marche pas dessus, rien de non-conventionnel, c'est un virage fermé comme c'est normal d'en faire un sur ce genre de combat. C'est ma faute", a assuré Lou Jeanmonnot au micro de RMC. "Je suis trop serrée sur mon ski, mon bâton tape mon ski et me déséquilibre."

"Très heureuse pour Franziska"

Si elle est évidemment déçue de ne pas repartir de Norvège avec le gros globe de cristal, Lou Jeanmonnot regrette surtout la manière dont la saison s'est clôturée. "Je ressens de la déception", a-t-elle expliqué sur RMC. "C'est une saison qui s'était magnifiquement construite pour chacune de nous deux. On s'est bien battues, c'était magnifique jusqu'à ces 500 derniers mètres. Je trouvais ça fantastique, il y a même un côté poétique que j'aimais beaucoup. Finalement tomber dans cet avant-dernier virage c'est nul, ça saccage toute une construction qui était quasiment parfaite."

Selon la Française, Franziska Preuss "n'a pas pu profiter de son passage sur la ligne d'arrivée parce qu'elle ne savait pas ce qui s'était passé, moi j'ai pas pu me battre, c'est décevant." Et de conclure tout en fair-play: "Je suis déçue pour moi, mais je suis très heureuse pour Franziska."

Théo Putavy, avec Julien Richard à Oslo (Norvège)