JO2018: "Quelque chose d'assez magique", Fourcade ému après la victoire du relais mixte

Martin Fourcade, qui a porté ce mardi le relais mixte français au sommet de l'Olympe, s'est ému de cette victoire collective au micro de RMC.

Avec cette nouvelle médaille d'or à son palmarès, Martin Fourcade entre au panthéon du sport français. Mais au-delà de cette énième distinction personnelle, le Catalan met en exergue la très belle performance collective qui a permis de décrocher le titre de ce relais mixte.

"Il ne s’agit pas de ces 5 médailles d’or olympique, il s’agit d’une aventure collective qui a commencé ici il y a 9 ans. [...] Aujourd’hui c’est simplement un grand bonheur d’avoir l’impression que d’une certaine façon, la boucle est bouclée depuis 2009, et que le flambeau du biathlon français s’est transmis de la meilleure des manières" s'est-il félicité au micro de RMC. 
"On fait un sport individuel. J’ai eu la chance ces dernières années de beaucoup gagner et même si je sens le soutien de mes coéquipiers et leur satisfaction quand je gagne une course, c’est aussi difficile pour eux quand je rentre à l’hôtel, de sentir que l’autre à gagner alors que nous on est déçu de notre course. On se bat pour une équipe. Et c’est ça qui est fort aujourd’hui, c’est de sentir que finalement, cette joie elle est partagée avec tout le monde et c’est quelque chose d’assez magique".

"Pas le bagou de Teddy Riner"

Le biathlète est également revenu pour RMC sur ses ambitions et sur la dynamique lancée au sein de l'équipe de France.

"Je souhaitais être porte drapeau de l’équipe de France et le capitaine de cette équipe. A partir du moment où je l’acceptais, pour moi c’était inconcevable de faire les choses à moitié", a-t-il déclaré.
"J'ai pas le bagou de Teddy Riner, j'ai pas plein de choses, mais je pense que mes résultats depuis le début des Jeux olympiques ont forcément inspiré mes camarades et leur ont donné envie à eux, comme aux autres membres de l’équipe de France, d’aller chercher ces médailles. Il y a deux ou trois jours, on nous disait que l’objectif allait être difficile à atteindre. Je pense qu’aujourd’hui tout le monde y croit".

C. P.