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Hockey sur glace (Mondial): "Presque la plus belle", savoure Treille après la deuxième victoire des Bleus

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L’équipe de France de hockey sur glace a eu très chaud ce mercredi à Helsinki face à l’Italie (2-1 après prolongation) dans son 4e match du Mondial. Menés 1-0 jusqu’à 66 secondes de la sirène, ils ont arraché la prolongation sur un but de Sacha Treille avant qu’Hugo Gallet ne donne les deux points de la victoire dès le début du temps supplémentaire. Le maintien dans l'élite mondiale est presque dans la poche à trois matchs de la fin de la phase de poule.

RMC Sport: Sacha Treille, ce n’est pas la plus grande victoire de l’équipe de France, mais l’une des plus importantes, c’est certain!

Sacha Treille: C’est exactement ça. Au final, ça devient presque la plus belle. On a fait un gros pas vers le maintien après seulement quatre matchs sur sept. Ce n’est pas tous les jours que ça nous arrive aux Mondiaux. On est super heureux. On profite maintenant de deux jours off pour ensuite essayer d’aller gratter d’autres points.

Danemark, Suisse et Canada, maintenant, pour essayer d’aller un peu plus haut...

On sait qu’on a livré de belles prestations contre les Slovaques et les Allemands (défaites 4-2 et 3-2). On a à cœur de refaire ça et d’aller grappiller encore quelques points. Le groupe vit bien, on a envie de toujours plus. Le groupe va prendre cinq minutes pour fêter ça et on va se reconcentrer demain pour la suite du tournoi.

Dans le vestiaire, le coach Philippe Bozon a dit que vous méritiez cette victoire. Pourquoi ?

Depuis la relégation lors du mondial 2019. On n’a pas pu remonter en Groupe A, on n’a pas eu la chance de disputer un championnat du monde. D’avoir eu la chance de revenir en élite (grâce au retrait des Russes et des Biélorusses par la fédération internationale, ndlr) et d’être quasiment maintenu après quatre matchs, c’est super. On est tous heureux et cette ambiance fait notre réussite.

L’Italie est une équipe du niveau des Bleus et on a eu la sensation que c’était le moins bon match pour vous depuis le début ?

Oui et non. On n’a pas trouvé le moyen de marquer mais on avait de belles occasions. L’Italie jouait simple et bien. Ils nous ont donné beaucoup de mal. Il a fallu qu’on soit patient. On se l’était dit lors du meeting d’avant-match, d’être prêt à n’importe quel scénario, de continuer à travailler ensemble et qu’à un moment ça payerait. C’est exactement ce qu’il s’est passé. Ce n’était pas une si mauvaise prestation que ça.

Il y a eu le doute qui s’est immiscé en étant longtemps mené 1-0 ?

Il y a toujours des moments de doute. Le mot dans le vestiaire était de ne pas douter. Sur les 40 premières minutes, on était bien, on avait des occasions. Il fallait seulement trouver le moyen de marquer. Oui il y avait un petit peu de doute mais on était assez confiant que les choses pouvaient changer. On voyait les Italiens commencer à baisser physiquement. C’est parfait ce qu’il s’est passé.

Racontez-nous votre but. C’était prévu ?

Il n’y avait pas de plan. J’ai juste essayé de faire mon rôle devant la cage, d’empêcher le gardien de voir. Sur les jeux à 6 contre 5 (sur sortie du gardien), on avait beaucoup joué près de la cage, cette fois on a essayé de jouer plus bas. Damien Fleury a lancé le palet et je l’ai repris, ça passe entre les jambes du gardien. Il n’y avait pas vraiment de plan mais ça faisait partie du plan (rires). Je ne sais pas si c’est clair.

Morgan Maury