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Boxe: Duhaupas confirme qu'il est prêt à défier Tony Yoka

Invité du Super Moscato Show ce mercredi, le boxeur français Johann Duhaupas a confirmé son intention de relever le défi lancé par Tony Yoka. Mais le combat ne devrait pas avoir lieu "d'ici la fin d'année", a-t-il précisé.

Duhaupas-Yoka, nouvel épisode. Après les déclarations du champion olympique de Rio la semaine dernière - qui a appelé de ses voeux un combat entre les deux hommes dès juillet - Johann Duhaupas s'est dit prêt à relever le défi. Dans le Super Moscato Show, le boxeur français de 38 ans a expliqué ne pas vouloir esquiver l'affrontement mais simplement le repousser.

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Un choc franco-français chez les lourds en fin d'année?

Alors que son agent avait plus ou moins démenti l'affaire, celui qui a affronté Deontay Wilder en 2015 (défaite par arrêt de l'arbitre dans le 11e round) a donné rendez-vous à Yoka en fin d'année. "J’ai vu son message sur les réseaux sociaux et en ai parlé à mon manager. C’est lui qui est monté en pression (...) Sur le principe je suis d’accord mais en fin d’année. L’idéal serait un combat de retour mais je vous garantis qu’en fin d’année, s’ils sont encore d’accord, j’y vais."

"Je ne refuse pas la proposition d'affronter Tony"

Un peu plus tôt dans l'émission "13e Round" sur RMC Sport, Johann Duhaupas était revenu plus en détails sur ce choc franco-français à venir. "Ca fait plusieurs mois que je ne fais rien, depuis mon combat face à Miller. J’ai dit que ça commençait à être long. J’ai des projets dans ma vie de famille, et j’avais prévu de lâcher un peu la boxe, de mettre ça de côté. Tony le savait très bien. Il attend son retour pour juillet, moi mon bébé pour avril. Je dois aujourd’hui me consacrer à ma famille. Ca, je l’ai dit avant toute chose! Puis il y a eu cette proposition de Tony. Il aurait dû comprendre, lui qui a eu un enfant. Pour l’instant c’est comme ça. Mais une chose est claire, et j’insiste, je ne refuse pas la proposition d’affronter Tony Yoka (...) Mais en juillet, ça m’embête. Il y a eu une proposition financière mais qui ne me convenait pas. J’ai plein de boxeurs étrangers qui me demandent, s’il le faut je boxerai à l’étranger comme je l’ai toujours fait. C’est vrai que boxer en France, chez moi, sur des télés françaises ce serait magnifique. Mais si ce n’est pas intéressant pour moi, je retourne à l’étranger."

"Il est meilleur boxeur que moi mais je suis habitué des 12 rounds"

Si l'Abbevillois n'a plus combattu officiellement depuis son combat contre l'Américain Jarrell Miller fin avril 2018, il se dit prêt à affronter le "nouveau professionnel". Non sans rappeler que son expérience pourrait jouer, lui qui est sur le circuit depuis 15 ans. "Est-ce que c’est le bon moment pour Yoka pour m’affronter? Oui! Il a une grande carrière amateur, on se connaît, on a mis les gants ensemble. Je l’ai aidé pour ses championnats du monde, il a gagné et il fallait être très fort. Il m’a aidé pour préparer Wilder, et je ne m’amuse pas en sparring avec Tony Yoka, il a vraiment une belle boxe. Il est meilleur boxeur que moi, faut le dire! Sauf que moi je suis un professionnel, je suis un habitué des 12 rounds. Si on se rencontre, ce sera certainement sur un 12 rounds, et moi je lâche pas l’affaire. Il me donnera des coups de poings il se demandera s’il a de la force dans les bras…"

C.P.