"Vous n'avez même pas honte!", Mossely dénonce les fake news de la fédération française de boxe

Elle ne compte pas en rester là. Après que sa candidature pour la présidence de la Fédération française de boxe a été rétorquée, comme annoncé vendredi, Estelle Mossely a une nouvelle fois pris la parole sur ses réseaux sociaux samedi pour dénoncer les agissements de l'instance.
"Vous faites circuler de fausses informations sur moi! Vous n'avez même pas honte! J'ai fait de la représentation à votre place pendant deux ans lors de grands championnats, j'ai organisé des galas à votre place pendant deux ans. (...) Et d'après vous, je ne suis pas légitime?", s'est emportée la championne olympique 2016, également championne du monde et diplômée d'une école d'ingénieur.
Dans un communiqué publié vendredi, la Commission de surveillance des opérations électorales de la Fédération a jugé que sa liste "de l'énergie pour la Boxe en France" était "invalide". En cause: la présence au "titre autre participation volontaire" de la boxeuse Mariam Sidibé sur cette liste.
"Un système qui bafoue à ce point les athlètes"
"Ce titre n'existe pas dans le règlement intérieur de la Fédération française de boxe! C'est une invention pour me nuire et m'empêcher de briguer la présidence (...) On invente un titre pour que l'une des candidates, licenciée depuis des années à la FFB, et qui a boxé d'ailleurs en mai 2024, ne soit pas éligible", avait réagi Mossely dès vendredi soir, annonçant qu'elle intenterait un recours "dans les plus brefs délais" pour faire annuler cette décision.
A l'inverse, la liste du président sortant Dominique Nato a, de son côté, été déclarée comme valide par la Commission de la Fédération française de boxe. "Vous n'imaginez même pas à quel point il a été dur de réaliser tout cela avec un système qui bafoue à ce point les athlètes qui deviennent une menace pour des gens qui aiment un peu trop le pouvoir et un peu trop les avantages qui en découlent. Il est temps que le ministère regarde de plus près ce qu'il se passe depuis plusieurs semaines dans plusieurs fédérations en période élective...", s'est insurgée la boxeuse française samedi.