MMA: Conor McGregor perd un sponsor après sa condamnation pour viol

Conor McGregor fait face aux premières conséquences de sa condamnation au civil pour viol. Le studio et éditeur danois de jeux vidéo IO Interactive, créateur de la célèbre franchise Hitman, a annoncé la fin de sa collaboration avec la superstar irlandaise de MMA "à la lumière de la récente décision de justice" rendue par un tribunal civil de Dublin.
"IO Interactive a pris la décision de mettre fin à sa collaboration avec l'athlète, avec effet immédiat. Nous prenons cette affaire très au sérieux et ne pouvons ignorer ses implications. Par conséquent, nous commencerons à retirer de nos vitrines tout contenu mettant en scène M. McGregor à partir d'aujourd'hui", a publié le compte X du jeu Hitman, lundi 25 novembre.
Depuis fin juin, Conor McGregor était présent dans le jeu Hitman World of Assassination à travers un personnage baptisé Disruptor, un combattant de MMA multimillionnaire que le joueur (incarnant le célèbre Agent 47) devait éliminer. L'achat d'un contenu additionnel était nécessaire pour effectuer cette mission. "J’ai eu beaucoup de plaisir à créer ce personnage et à l’amener à la vie", avait alors déclaré l'ancien champion UFC des poids plumes et des poids légers.
McGregor va faire appel du jugement
Condamné à verser près de 250.000 euros de dommages et intérêts, Conor McGregor était accusé d'avoir "brutalement violé et battu" la plaignante, Nikita Hand, dans une chambre d'hôtel de Dublin. Il avait affirmé de son côté que la relation sexuelle était consentie. La plaignante accusait également d'agression sexuelle un ami de la vedette, James Lawrence, mais elle n'a pas obtenu gain de cause à ce sujet.
Le parquet avait décidé d'abandonner les poursuites au pénal contre Conor McGregor, faute selon lui d'élément suffisants pour obtenir une condamnation.
Dans une diatribe publiée au lendemain du jugement sous forme de plusieurs messages sur X, désormais supprimés, Conor McGregor a annoncé son intention d'interjeter appel. "Même si je le regrette, tout ce qui s'est passé cette nuit-là était consensuel et tous les témoins présents l'ont affirmé sous serment. J'ai demandé à mon équipe juridique de faire appel de la décision", a-t-il ensuite confirmé dans un communiqué.