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Tennis de table (WTT Finals): les secrets des célébrations fantasques des frères Lebrun

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Depuis le début des WTT Finals de Fukuoka au Japon, Félix et Alexis Lebrun fêtent chacune de leur victoire en double par une célébration. Dragon Ball Z, sumo… Tout est bien préparé et réfléchi par les deux frères, qui espèrent pouvoir remettre ça ce samedi après la grande finale (à 12h45 sur RMC Sport).

Jeudi, quart de finale de double homme face à une paire japonaise, Félix et Alexis s’imposent en quatre sets. Une fois la balle de match terminée, les deux frères se rapprochent pour faire leur check habituel, puis Félix se lance dans un geste rappelant Dragon Ball Z, le kamehameha. Mais, malheureusement, la célébration est ratée… "C’est Alexis pour le coup qui s’est raté. On avait dit un truc et en fait il a oublié je pense. Donc, ça enchaîne les célébrations ratées, mais je préfère rater ça plutôt que les matchs", sourit Félix à l’issue de la rencontre. Et effectivement, Alexis avait oublié ce qu’il devait faire. Alors, il a commencé à sauter et à bomber le torse vers son petit frère. Ça, c’est leur célébration habituelle.

Ces célébrations, ce sont devenues un vrai rituel, quelque chose de vraiment réfléchi et pensé par les joueurs. Même les autres paires françaises s’y mettent. À l’image d’Esteban Dorr et Florian Bourrassaud. Après leur victoire en quart de finale du WTT Finals au Japon, les deux tricolores ont tenté, avec réussite, leur "fusion". Référence là aussi à Dragon Ball Z. Il faut dire que les deux avaient bien révisé ce geste dans leur chambre d’hôtel.

Le clin d'œil aux sumos

Pour la demi-finale, affiche franco-française entre Lebrun-Lebrun et Dorr-Bourrassaud. Et évidemment, la célébration du vainqueur était très attendue. Sans trembler, Félix et Alexis s’imposent trois sets à zéro. Et devant, un public japonais conquis, les frères ont mimé des sumos en guise de célébration. "On a pris un peu plus de temps de réflexion en amont", sourit Félix. "Comme on est au Japon, on aime bien la culture japonaise. Esteban et Florian ont fait la fusion jeudi. Et c’est sûr qu’on en a parlé et ça nous a fait kiffer. On s’était dit que si on gagnait on ferait un petit clin d’œil aux sumos parce qu’il y a un tournoi pas loin d’ici. Donc c’est vrai que ça nous a fait un peu rire et un peu kiffer de faire ça", ajoute Alexis.

Ensemble, les soirs avant les matchs, ils en discutent et réfléchissent. "On fait ça dans la chambre en jouant à Fifa, en rigolant. On se dit: 'qu’est-ce qu’on pourrait faire ?'. C’est en fonction de nos envies et du pays. Ici, on voulait faire quelque chose en correspondance avec le Japon', explique Félix, médaillé olympique. Alors, pour leur grande finale de double aux WTT Finals, les deux frères, en cas de victoire, devraient en imaginer une inédite.

"Dans le ping, c'est bien qu'il y ait des choses différentes. On est dominé par les Chinois qui sont plus fermés que nous sur les célébrations, les énervements et sur les émotions donc c’est cool pour le sport et nous on est contents de le faire. C’est aussi pour faire plaisir aux gens. Ça fait plaisir de voir que les Japonais sont surpris. Demain (ce samedi), si on gagne, ça sera un titre extraordinaire donc il faudra quelque chose de bien", lance Félix. Cette dernière célébration, si on suit leur logique, sera une nouvelle fois une référence à la culture japonaise.

Léna Marjak, à Fukuoka (Japon)