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La chasse au « Djoko » passe par l’Amérique du Nord

Novak Djokovic

Novak Djokovic - -

Le Masters 1000 de Montréal, qui commence ce lundi, marque le départ de la tournée nord-américaine sur dur qui aura pour final l’US Open à partir du 29 août prochain. Novak Djokovic y étrennera pour la première fois son statut de numéro un mondial.

Quand les chats ne sont pas là, les souris dansent. Depuis la fin de Wimbledon, aucun des membres du « Big Four » - Roger Federer et Andy Murray ont joué les barrages de Coupe Davis - n’a été aperçu en match officiel sur un tournoi ATP. Les « seconds couteaux » comme John Isner (vainqueur à Newport), Juan Carlos Ferrero (Stuttgart), Robin Söderling (Bastad), Gilles Simon (Hambourg), Mardy Fish (Atlanta), Marcel Granollers (Gstaad), Ernests Gulbis (Los Angeles), Alexandr Dolgopolov (Umag) et Radek Stepanek (Washington) en ont profité pour garnir leur palmarès.

Dès lundi, les choses vont changer avec les débuts du Masters 1000 de Montréal, qui donnera le « vrai » coup d’envoi de la tournée américaine sur dur avant Cincinnati la semaine prochaine et l’US Open à partir du 29 août prochain. Et tous les ténors seront là. « Il y a deux types de préparation : celle des cinq ou six gros qui sont en repos depuis Wimbledon et celle des autres qui sont sur le circuit américain depuis deux ou trois semaines, note Sarah Pitkowski, consultante pour RMC Sport. Il peut y avoir de surprises après cette coupure assez longue même si, lors des derniers tournois, on vu qu’il était difficile de déloger les quatre premiers du dernier carré. » Les outsiders se trouvent peut-être parmi les vainqueurs de tournois estivaux cités auparavant.

Pitkowski : « Djokovic doit apporter des preuves »

Mais un homme est particulièrement attendu au tournant : Novak Djokovic. Le Serbe étrennera pour la première fois son costume de meilleur joueur au monde enfilé à Wimbledon. « Ce sera le premier tournoi de Djoko en qualité de numéro un mondial. Il impressionne par sa ténacité mais il n’a pas encore le palmarès de Federer ou Nadal, juge Pitkowski. On attend maintenant de lui des preuves qui justifient sa place. »

Il faudra aussi regarder du côté des Français, à leur avantage cet été. « Gaël (Monfils), avec une nouvelle structure, a fait le choix de se rendre aux Etats-Unis depuis deux semaines et ça a payé puisqu’il est arrivé en finale à Washington, explique Sarah Pitkowski. Gilles Simon a des belles choses à faire après sa victoire à Hambourg même si c’était sur terre battue. Mais on se rappelle qu’il avait fait une très bonne saison sur dur en 2009. Jo-Wilfried Tsonga doit prouver, tout comme Richard Gasquet qui est aux portes du Top 10 (onzième au classement ATP, ndlr). » Pour la petite balle jaune, août s’annonce show en Amérique du Nord.