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Privilégié, Roger Federer? Le Suisse répond à Benneteau

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Toujours en course pour se qualifier pour le dernier carré du Masters de Londres, Roger Federer est revenu sur les propos de Julien Benneteau, qui avait confié sur RMC que le Suisse bénéficiait de quelques privilèges sur le circuit ATP. L’homme aux 20 titres du Grand Chelem préfère clore le débat.

Le privilège de l’âge mais surtout des records. Du haut de ses 20 titres du Grand Chelem, Roger Federer bénéficierait-il de privilèges sur le circuit ATP, notamment concernant la programmation de ses matchs? C’est ce que sous-entendait Julien Benneteau dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC.

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"Cette année, l’US Open inaugurait le nouveau court Louis Armstrong. Il paraît que Tony Godsick (l’agent de Federer) est allé dans le bureau du juge-arbitre pour dire en substance: 'Hors de question que vous le programmiez là-dessus'. C’est normal qu’il ait des privilèges mais il y a une petite dérive", détaillait le membre de la Dream Team RMC Sport.

"Je ne ressens pas le besoin de commenter"

Après sa victoire face à Dominic Thiem mardi soir, lors de la deuxième journée du Masters de Londres, le Suisse a préféré ne pas mettre d’huile sur le feu, souhaitant clore le dossier. "Cette interview radio a eu lieu il y a plus d'une semaine et elle refait surface maintenant, rappelle-t-il en conférence de presse. Julien est un gars sympa, je le connais depuis les juniors. Je pense que tout ça a été sorti de son contexte. Je ne ressens pas le besoin de commenter. Je préfère clore le dossier plutôt qu'en rajouter pour que vous ayez quelque chose à écrire." 

"Oui, on a parfois notre mot à dire"

Car s’il concède parfois donner son avis sur sa programmation quand on le lui demande, Roger Federer assure ne pas toujours avec gain de cause. "Parfois on me demande : voudriez-vous jouer lundi ou mardi? Jouer le jour ou le soir? Parfois ils demandent à l'agent, parfois à moi. Oui, on a parfois notre mot à dire, admet le Suisse. Mais à l'US Open, j'ai demandé à jouer lundi et j'ai joué mardi soir. C'est comme ça depuis vingt ans. Parfois je suis aidé, parfois pas. Mais de ce que j'ai entendu, beaucoup de choses dites sont fausses pour être clair."