Benoît Paire songe à faire une pause jusqu'à Roland-Garros ou Wimbledon: "Je suis très usé"

Benoît Paire - AFP
Il est à bout. Sorti mardi dès le premier tour du Masters 1000 de Monte-Carlo, face à l'Espagnol Feliciano Lopez (5-7, 7-6, 6-4), Benoît Paire a fait part de son mal-être à la sortie du court. "Le fait de ne pas être heureux dans la vie, pour moi, ça se ressent sur le court. Ça m’épuise un petit peu", a-t-il lâché, se disant prêt à faire une pause. "Je préfère peut-être couper complètement jusqu’à Roland ou jusqu’à Wimbledon, et essayer de retrouver un peu de joie de vivre", a expliqué l'Avignonnais de 28 ans, qui souffre de problèmes de dos depuis plusieurs semaines.
"Je suis très usé. J’ai des problèmes de dos depuis le début de l’année. J’ai fait de la mésothérapie, sinon je ne pouvais plus jouer. J’ai d’autres problèmes aussi. Pour que je sois performant sur un court, il faut que je sois bien dans ma tête et heureux. Ce n’est pas le cas pour l’instant", a poursuivi Paire, qui veut prendre du temps pour "réfléchir, prendre les bonnes décisions et peut-être couper un peu avec le tennis". "Je vais attendre que ça aille mieux. Je n’ai aucune idée de ce qui va se passer dans les prochaines heures, les prochains jours", a-t-il confié.
"Il n'y a pas que le tennis dans la vie"
Sa première décision pourrait être de tirer un trait sur le tournoi de Barcelone, programmé du 23 au 29 avril. "Je ne sais pas si je vais y aller. Il n’y a pas que le tennis dans la vie, il faut que les gens comprennent qu’on a une vie à côté. J’aime jouer au tennis, mais c’est aussi mon travail. Parfois, j’aimerais ne pas jouer et être chez moi, comme le font la plupart des gens", a poursuivi le Français, qui était parvenu à dominer Novak Djokovic, certes encore très loin de son meilleur niveau, au deuxième tour du Masters 1000 de Miami en mars.
"Il faut faire des choix. Peut-être s’arrêter quelque temps pour retrouver une grosse envie. Je vais essayer de résoudre tous mes problèmes. J’ai beaucoup puisé depuis le début de l’année à tous les niveaux. J’ai fait deux infiltrations en deux mois et demi. Ça fatigue. J’ai juste envie de couper pendant un moment, de ne plus avoir de douleurs au dos", a-t-il conclu.
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