
Coupe Davis : Noah a déjà en tête "la date de la finale"

Yannick Noah - AFP
L’équipe de France et son nouveau capitaine, Yannick Noah, lanceront leur campagne de Coupe Davis à domicile face au Canada, du 4 au 6 mars. Un premier tour plutôt clément pour les Bleus, avec le privilégie de recevoir et de choisir ainsi la surface. « Il n’y a pas forcément de bon ou de mauvais tirage, il faut s’adapter à ce qu’on nous propose, a expliqué Yannick Noah ce jeudi en conférence de presse. Là, on se prend le Canada, avec l’occasion de jouer en France. Oui, c’est une bonne chose de commencer chez nous. Pouvoir jouer devant notre public, avec le choix de la surface et le choix du lieu, ça reste un avantage. Je suis donc content de ce tirage. »
Jo-Wilfried Tsonga and Co devront toutefois se méfier Milos Raonic, 9e mondial, qui affiche un bilan de 14 victoires pour cinq défaites en simple en Coupe Davis. « Je connais Raonic qui est dans le Top 10 depuis un moment. Je connais sa façon de jouer et son style de jeu, souligne le nouveau capitaine tricolore, déjà vainqueur de deux éditions à ce poste (1991, 1996). Je connais aussi Vasek Pospisil, moins connu, mais intéressant en Coupe Davis car c’est un joueur bon en simple, mais aussi en double. Et puis, l’ancien, Daniel Nestor (43 ans), que tout le monde connaît. »
"J’ai évidemment regardé le tableau jusqu’à la finale"
La première question qui va certainement se poser est celle du lieu et de la surface sur laquelle jouer cette rencontre. Pour espérer que la route soit longue et belle vers le Saladier d’Argent, la logique voudrait que Yannick Noah opte pour la terre battue, une surface qu’il lui rappelle évidemment de très bons souvenirs, comme une victoire à Roland-Garros en 1983. « J’adorais la terre battue à mon époque, mais ce n’est pas moi qui joue, ironise-t-il. Mais il y a des chances que ça soit la terre battue. Il faut voir le programme des uns et des autres. J’en tiendrai évidemment compte. Il faut maintenant en parler avec le staff pour en débattre. On connait les caractéristiques Canadiens, qui ont des meilleurs résultats sur surface rapide. »
Placée dans la partie basse, la France ne croisera pas le chemin de la Grande-Bretagne, la Serbie ou encore la Suisse avant la finale, programmée du 25 au 27 novembre 2016. « J’ai évidemment regardé le tableau jusqu’à la finale, dont je connais la date. Mais on ne peut pas se projeter comme ça, tempère Yannick Noah. C’est un peu bateau, mais on joue vraiment les matches les uns après les autres. Il se passe toujours quelque chose avant les matches (blessures, méformes, …). C’est une compétition où il faut survivre. C’est l’équipe qui survivra qui ira jusqu’au bout. »