Coupe Davis : Tsonga-Wawrinka et Monfils-Federer pour commencer

Gaël Monfils et Roger Federer - AFP
Le plateau sera bien royal et la finale de la Coupe Davis entre la France et la Suisse se jouera avec toutes ses stars. L’incertitude concernant la participation de Roger Federer, souffrant du dos depuis sa victoire en demi-finale du Masters de Londres, a été levée ce jeudi lors du tirage au sort. L’homme aux 17 victoires en Grand Chelem tiendra bien sa place ce vendredi, lors de la première journée de cette finale. Il sera opposé à Gaël Monfils, juste après que Jo-Wilfried Tsonga ait croisé le fer avec Stanislas Wawrinka.
Sauf retournement de dernière minute, Federer sera donc au rendez-vous pour essayer de remporter la première Coupe Davis de sa carrière. Tout sauf une surprise pour Lionel Roux, l’entraîneur de l’équipe de France : « A mon avis il a pris tous les composants et s’est dit que finalement il pouvait y aller, il pouvait défendre ses chances. Je pense qu’il est quand même un peu diminué, ça c’est sûr, il n’est pas à 100%. Mais il est capable, même en n’étant pas à 100%, de produire du très haut niveau de jeu, du très bon tennis. Je n’avais aucun doute sur le fait qu’il soit aligné demain. »
Dominguez : « La sélection est logique »
Côté français, là aussi peu de surprise dans la composition d’équipe. Si Jo-Wilfried Tsonga sera le premier en action, Gaël Monfils a été préféré à Richard Gasquet comme numéro deux français pour vendredi, ce qui est parfaitement logique pour Patrice Dominguez. « Il tenait la corde depuis deux ou trois jours, souligne le membre de la Dream Team RMC Sport. Il avait récupéré le retard lié à sa blessure, il rejouait très bien à l’entraînement. Il a inquiété, rappelons-le, Roger Federer au dernier US Open avec deux balles de match (en quarts de finale, ndlr). C’est un remarquable joueur de terre battue donc la sélection est logique. »
Quant au choix du quatrième homme, c’est Julien Benneteau qui a été préféré à Gilles Simon. « Il est capable de jouer en simple et en double, souligne Patrice Dominguez. Si par exemple Tsonga jouait un match très long contre Wawrinka, Benneteau a la possibilité de jouer avec Gasquet, qu’il connaît bien (ils ont décroché ensemble la médaille de bronze aux JO de Londres, ndlr). Arnaud Clément a joué la polyvalence en sélectionnant Benneteau plutôt que Simon. » Il n’y a désormais plus qu’à attendre pour savoir si cette option sera gagnante.