RMC Sport

Benoît Paire : "Ce qui est sorti, c’est juste que j’étais un gros con"

Benoît Paire est sorti dès le 1er tour du Masters 1000 de Paris-Bercy.

Benoît Paire est sorti dès le 1er tour du Masters 1000 de Paris-Bercy. - AFP

Eliminé ce lundi dès le premier tour du Masters 1000 de Paris-Bercy par l’Italien Lorenzi (4-6, 6-7), Benoît Paire a livré ses états d’âme sur sa saison ratée sur les courts et notamment marquée par son exclusion des Jeux olympiques.

Benoît Paire semblait très abattu, ce lundi, après sa défaite dès le 1er tour du Masters 1000 de Paris-Bercy. Et le numéro 45 mondial n'a pas caché son ressenti. « J'ai donné le bâton pour me faire battre, a notamment reconnu le joueur de 27 ans. C'est à moi de prendre conscience de ce qu'il ne faut pas faire. Cette année, ce qui est sorti, c'est juste que j'étais un gros con, que je n'étais pas sympa, que j'étais mal élevé. Tout ce que je ne suis pas, je pense. »

A lire aussi >> JO 2016, tennis : Benoît Paire est exclu de l'équipe de France, il est "très content de partir"

« Je ne peux pas être bien en rentrant à la maison »

Benoît Paire avait été exclu des JO de Rio au mois d’août par la Fédération française de tennis, en raison de manquements à la discipline. « Ce que je transmets, ce n'est pas ce que je suis, a-t-il pourtant regretté. Pour moi, c'est très dur. Le regard des gens, même si j'essaie de le cacher, est très important pour moi. Tout ce que je lis, tout ce que je vois, tout ce que j'entends, tout ce que les gens pensent, je n'arrive pas à me retrouver là-dedans, donc je ne peux pas être bien en rentrant à la maison. »

Alors Benoît Paire a décidé de prendre un peu de recul. « Il va falloir que je prenne un petit peu de temps pour moi, que j’arrive à me retrouver et à bien m’endormir, et on verra. » Côté bilan, cette saison est à oublier. Battu au premier ou au deuxième tour de ses dix derniers tournois, Paire va terminer aux alentours de la 50e place une saison commencée à la 19e.

A lire aussi >> Les cinq "pétages" de plomb de Benoît Paire

la rédaction avec l'AFP