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Djokovic battu par… son corps

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Gêné par une douleur à l’épaule droite et mené 6-4, 3-0 par Andy Murray, le numéro un mondial a été contraint à l’abandon en finale du Masters 1000 de Cincinnati (Etats-Unis). L’Ecossais remporte son deuxième tournoi de la saison après le Queen’s.

Pour battre Novak Djokovic en 2011, il n’y a pas 36 solutions. Un Roger Federer au top de sa forme en demi-finale de Roland-Garros. Une épaule récalcitrante en finale du Masters 1000 de Cincinnati. Pour l’instant, on n’a pas trouvé d’autre formule. Perturbé tout le match par un problème à l’épaule droite qui l’a empêché d’évoluer à son niveau habituel, pris en main par un soigneur au terme de la première manche, le numéro un mondial a fini par jeter l’éponge, ce dimanche, en finale du Masters 1000 de Cincinnati. Mené 6-4, 3-0 par l’Ecossais Andy Murray, le Serbe n’a pas souhaité aggraver la blessure et hypothéquer ses chances à une semaine de l’US Open.

Mais il restera un « si »… Car quelques secondes à peine après la poignée de mains entre les deux hommes, une pluie torrentielle s’abattait sur Cincinnati. Et tout le monde de s’interroger : et si « Nole » avait pu profiter de ce break pour reposer son épaule, aurait-il pu inverser la tendance à son retour sur le court ? Voilà à quoi mène la domination de Djokovic. A se demander si un Novak même un peu blessé n’aurait pas pu profiter des circonstances pour battre Murray. Un crédit accordé par la grâce de cette saison 2011 impressionnante où le Serbe a déjà accumulé 57 victoires pour 2 défaites, deux victoires en Grand Chelem et cinq Masters 1000.

Murray : « Pas de cette façon que je voulais gagner… »

En face, Murray pouvait savourer sa deuxième victoire de la saison, après le Queen’s, la septième de sa carrière en Masters 1000. Mais avec tout de même un goût amer dans la bouche. Car l’Ecossais aurait voulu faire chuter le roi autrement. « Ce n’est pas de cette façon que je voulais gagner mais c’est une victoire quand même, a indiqué Murray à l’AFP. Je préférerais le battre dans trois semaines. » Une manière de donner rendez-vous en finale de l’US Open, à New York. Ou il faudra encore être au sommet pour battre « Djoko ». Surtout si son épaule le laisse tranquille.