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Le patron, c’est Djokovic

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Déjà victorieux contre Rafael Nadal la semaine dernière à Madrid, Novak Djokovic a récidivé sur la terre battue de Rome ce dimanche (6-4, 6-4). Le Serbe s’avance comme le grand favori de Roland-Garros qui débute dimanche.

La poignée de main est particulièrement glaciale. Après 2h13 de jeu, Rafael Nadal s’incline contre Novak Djokovic en finale du tournoi de Rome (6-4, 6-4). L’Espagnol reconnaitra la supériorité de son adversaire à l’issue de la rencontre, mais pour le gaucher, la pilule a du mal à passer. Non seulement parce qu’il s’incline pour la deuxième fois de rang sur sa surface de prédilection contre le numéro 2 mondial, mais surtout parce qu’il voit dans la peau du Serbe sa principale menace pour les Internationaux de France qui débutent dimanche.

En huit jours, les rôles se sont complètement inversés. Numéro 1 mondial, patron sur terre battue, invaincu contre Novak Djokovic sur cette surface en neuf rencontres… Rafael Nadal attendait avec impatience le début de la saison sur terre pour ramener à la réalité le Serbe, vainqueur de tous les tournois sur lesquels il s’était aligné. Mais une fois de plus, Nadal a plié pour la quatrième fois en quatre finales en 2011 contre son nouveau « meilleur ennemi ».

Dominguez : « Un surhomme »

Sept tournois cette saison, 37 succès de rang, un quatrième Masters 1000 cette saison (Indian Wells, Miami, Madrid, Rome), « Nole » marche sur l’eau. Quand on voit ces deux-là batailler sur le court romain, on irait presque jusqu'à banaliser l’exploit tant leur niveau atteint des sommets. Après avoir dominé la première manche, le Belgradois a semblé peiner physiquement dans le deuxième set. Avant de relever la tête dans les moments importants et de conclure sur sa quatrième balle de match.

Alors que la surface à Madrid favorisait Djokovic car ce tournoi se déroule légèrement en altitude, ce succès apporte une pierre supplémentaire à l’édifice Djokovic. D’autant que se profile le Grand Chelem parisien. « C’est Novak qui arrive avec le dossard de favori. C’est indiscutablement le meilleur joueur du monde, glisse l’ancien DTN, Patrice Dominguez. L’impensable s’est une nouvelle fois produit. On pensait que Nadal restait insubmersible sur une terre battue au niveau de la mer. Il s’est une nouvelle fois noyé. Djokovic est une espèce de surhomme. » Un surhomme qui menace plus que jamais le monstre majorquin de Roland-Garros.

P.Ta.