Medvedev sur RMC: "C'est grâce à la France que je suis devenu un grand joueur"

Daniil Medvedev, qu’est-ce qui vous rend le plus heureux ce dimanche: avoir remporté l’Open 13 à Marseille ou être numéro 2 mondial dès ce lundi au prochain classement ATP ?
C’est bien sûr de remporter le titre à Marseille. Je savais que j’allais être numéro deux il y a quelques semaines déjà. Ça fait vraiment du bien de gagner ce tournoi avant de devenir numéro 2 mondial.
Vous vous êtes baladé cette semaine. Mais la finale a été plus accrochée contre Pierre-Hugues Herbert…
J’ai battu des gros mecs cette semaine. Aujourd’hui, c’était un match de grande qualité, avec deux joueurs de top niveau. C’était vraiment un gros match et je suis très content d’en sortir vainqueur.
Vous êtes Russe mais vous avez une histoire particulière avec la France. Etes-vous sûr de ne pas vouloir être Français ? Car nous, ça nous arrangerait…
(Sourire) Je suis sûr, je dis toujours que j’ai un caractère et une mentalité russe. J’ai beaucoup de respect pour la France, c’est grâce à un entraîneur français (Gilles Cervara) et une éducation au tennis en France que je suis devenu en grand joueur. Toute mon équipe est Française, ils savent comment bien travailler et ce qu’il faut faire pour arriver au top. Mais je suis quand même très Russe, dès que je reviens à Moscou, je me dis que c’est la maison.
Vous avez remporté vos deux derniers tournois en France. Vivement Roland-Garros, non ?
Il y a Monte-Carlo qui se joue sur un territoire français aussi (sourire). Sinon, oui Roland-Garros, c’est un gros défi. Je suis capable de bien jouer sur terre battue. C’est un tournoi qui me manque au niveau des performances et j’espère faire un bon résultat.
Quel est votre objectif principal en 2021 ?
Mon objectif principal, c’est de bien travailler à l’entraînement et d’essayer de gagner chaque tournoi que je joue. Il n’y a plus beaucoup de places à monter au classement mondial… Il faut gagner des Grands Chelems, il m’en reste trois à gagner. Je vais faire de mon mieux pour bien les préparer.
L’année 2021 va-t-elle marquer le début d’une nouvelle ère, avec la prise de pouvoir de la nouvelle génération ?
J’espère, mais on a vu en Australie que ce n’était pas encore le cas. Novak Djokovic était trop fort pour nous tous. A Roland-Garros, ça ne va pas être facile. Pour Roland-Garros, c’est bien sûr sur (Dominic) Thiem qu’on compte le plus (rires). J’espère que notre génération va pouvoir faire des gros résultats en Grand Chelem.