
L’Australie va expulser Djokovic selon la presse locale, l’Espagne ouvre aussi une enquête
Journée décisive en perspective pour Novak Djokovic jeudi. Et possiblement journée noire. Les informations se succèdent dans la presse australienne faisant état d’une expulsion du numéro un mondial de l’Australie jeudi donc par décision du ministre de l’Immigration, Alex Hawke. Ce dernier a un pouvoir discrétionnaire qui lui permet de révoquer la décision du juge Anthony Kelly de la Cour de circuit fédéral qui avait annuler… l’annulation du visa du Serbe par les autorités frontalières.
Plus tôt ce mercredi, le Herald Sun, s’appuyant sur une source issue de l’exécutif australien, avait indiqué que le gouvernement australien penchait pour l’expulsion du pays du Serbe. Très tôt ce jeudi matin en Australie, c’est le journaliste politique Paul Bongiorno qui est allé également dans ce sens en twittant : "J’entends qu’Alex Hawke va dégager le Joker (le surnom de Djokovic) demain (ce jeudi)".
Le gouvernement espagnol enquêterait aussi sur Djokovic
L’Australie ne serait pas le seul pays qui aurait Djokovic dans son viseur. L’Espagne, pays par lequel le Serbe est passé avant son envol pour l'Australie, lancerait également une enquête sur le numéro un mondial sur les conditions de son entrée sur le sol espagnol.
Selon la radio COPE, le gouvernement espagnol enquête pour savoir si Djokovic, qui est non-vacciné comme il l’a indiqué à la police des frontières australienne, pourrait être entré illégalement en Espagne. "Depuis le 20 décembre, les citoyens serbes ont besoin d'un certificat de vaccination ou d'une exemption spéciale pour entrer sur le territoire espagnol, mais jusqu'à présent, les autorités affirment n'avoir reçu aucune demande de Djokovic", indique le journaliste Gaspar Ribeiro Lanca.
Plusieurs publications vidéo de la Soto Tennis Academy, basée à Sotogrande en Espagne, montrent Djokovic s’y entraîner fin décembre et début janvier. Djokovic a aussi été vu le 4 janvier à Marbella s’entraînant avec les balles de l’Open d’Australie. Mais le Serbe pourrait aussi être considéré comme un résident espagnol, lui qui acquis une maison à Marbella en 2020.