Roland-Garros: "J'étais dans un stress", Loïs Boisson a joué la sparring partner pour Jannik Sinner

Une sparring-partner de luxe. A quelques heures de son quart de finale face à la Russe Mirra Andreeva, Loïs Boisson s'est échauffée avec le numéro 1 mondial, Jannik Sinner, sous le toit du court Philippe-Chatrier, fermé en raison de la pluie sur Paris. Et la Française, 361e mondiale, est venue à bout de la jeune pépite russe (7-6, 6-3). Après son match, les images de son échauffement ont tourné...
Tout sourire, Loïs Boisson a serré la main de l'Italien, qui a aussi joué et gagné son quart de finale face à Alexander Bublik (6-1, 7-5, 6-0). Une séquence qui montre à quel point la Française a changé de dimension lors de cette quinzaine.
"Je pense que c'est exactement ce dont la France a besoin"
Ce n'est d'ailleurs pas Jannik Sinner qui dira le contraire. Interrogé en conférence de presse, après son match face au Kazakh Bublik, le numéro 1 mondial en a profité pour glisser un mot sur la demi-finaliste. Et quand on connaît Sinner, peu loquace, sa réponse a été appréciée. "Je pense que c'est exactement ce dont la France a besoin, quelque chose de nouveau et unique. Elle a une super mentalité. Je la trouve assez calme sur le court, en tout cas c'est ce qu'elle laisse paraître".
L'Italien a aussi reconnu la connaître depuis quelques années puisque la jeune Dijonnaise de 22 ans a passé quelques temps dans l'académie de Riccardo Piatti, où ils ont pu s'entraîner ensemble. Et les deux demi-finalistes se sont même croisés au début du tournoi, à la gym. "On a discuté un peu. Elle était très heureuse d'avoir reçu une wild-card ici, un tournoi très important pour elle", révèle-t-il.
Si Sinner a pu apprécier la balle de la 361e mondiale, qui sera numéro 1 française à la fin de la quinzaine, Loïs Boisson a, elle, eu une toute autre réaction. Evidemment très heureuse, la Française a révélé avoir eu un gros coup de pression. "J'étais dans un stress, je ne voulais pas faire une faute". Finalement, l'échauffement aura porté ses fruits. Et des deux côtés.