Roland-Garros: "Je suis parfois encore sous le choc", Alcaraz commente la finale légendaire face à Sinner

Carlos Alcaraz n'est pas prêt d'oublier la date du 8 juin 2025. Tout proche de perdre sa couronne à Roland-Garros, l'Espagnol a finalement sauvé trois balles de match pour s'imposer à l'issue d'un combat épique de 5h29 face à Jannik Sinner sur la terre battue parisienne, et ainsi glaner son cinquième Grand Chelem, à seulement 22 ans. Pendant que le numéro un mondial rumine encore les occasions ratées, "Carlitos" a fait sa traditionnelle escale à Ibiza pour fêter son titre, avant d'atterrir à Londres pour débuter la saison sur gazon.
"Je me suis bien amusé, juste trois nuits, trois jours, et je pense que c'était plus que suffisant. La chose la plus folle que j'ai faite a probablement été de rester dehors très tard. J'ai dansé un peu, mais rien de plus que ce que ferait une personne normale. Je vieillis, mon corps ne suit plus", a-t-il déclaré avec le sourire en conférence de presse. "Après la saison sur terre battue, qui est très intense, je pense que c'était le moment idéal pour s'évader. Mes amis y vont chaque année, alors j'y vais aussi. Peu importe l'endroit. L'important, c'est de changer d'air".
Un autre Chelem à défendre
Si son regard est tourné vers Wimbledon (30 juin-13 juillet), le numéro 2 mondial a toutefois eu du mal à se remettre de ses émotions et notamment des trois balles de matches sauvées lors de cette finale historique. "Je les regarde encore parfois et je n'arrive pas à croire que j'ai réussi à revenir, il est difficile de réaliser que j'étais dans cette position, que j'ai gagné Roland-Garros. Je regarde encore des vidéos et je suis parfois encore sous le choc (...) Beaucoup de gens m'ont dit que c'était la meilleure finale qu'ils avaient jamais vue."
Alcaraz, double tenant du titre à Wimbledon, commence sa préparation sur gazon au Queen's cette semaine, un tournoi qu'il a remporté en 2023. Lors de son entrée en lice, il sera opposé ce mardi à son compatriote Alejandro Davidovich, 27e mondial.