Roland Garros: récit d'une saison contrastée pour Caroline Garcia

Qui l’eut cru? Caroline Garcia va jouer le premier quart de finale en Grand Chelem de sa carrière à Roland Garros. Pourtant, la joueuse était loin d’être la plus en forme du circuit.

27e joueuse mondiale, 30e à la Race, Caroline Garcia est arrivée à Roland Garros avec très peu de certitudes. Seules éclaircies dans un début de saison compliqué, ses demi-finales à Monterrey et Strasbourg.

Avant cette semaine alsacienne, la saison de la numéro deux française était assez chaotique. Elle avait déjà mal fini la précédente. Une semaine après la défaite en finale de Fed Cup, Caroline Garcia annonce vouloir se concentrer sur le simple. Les critiques sur son choix pleuvent mais elle tient le coup et assume sa décision.

Au mois de mars, elle annonce arrêter sa collaboration avec Kristina Mladenovic en double, après avoir été sacré à Roland Garros, finaliste à l’US Open en 2016 et demi-finaliste à l’Open d’Australie 2017.

Après la défaite au premier tour de Fed Cup contre la Suisse, la joueuse se fait critiquer par la leader Kristina Mladenovic. la fédération française prend ses dispositions et rend la sélection obligatoire. À l’approche du barrage contre l’Espagne, Caroline Garcia annonce son forfait pour une blessure au dos. Ce qui provoque de nouvelles moqueries de ses ex-équipières. Le fameux épisode du « LOL », twitté par trois joueuses à trois minutes d’intervalle.

Depuis son retour de blessure, Caroline Garcia va mieux, joue mieux. Mis à part son 3e tour compliqué contre la Taiwanaise Hsieh, la Française s’est baladé sur les courts de Roland Garros. Elle s’est même payé le luxe de sortir sa compatriote Alizé Cornet, une des protagonistes de la brouille entre Garcia et l’équipe de France.

Pour atteindre pour la première fois le dernier carré à Paris, Caroline Garcia aura fort à faire contre la numéro trois mondial. Mais elle pourra toujours se servir de la dernière fois où elle l’a battu. C’était aussi son dernier match en simple en Fed Cup, en novembre 2016.

Kévin Bessiere