US Open: "Il faut que j'apprenne encore pas mal de choses", la réaction franche de Loïs Boisson après son élimination au premier tour

Battue au premier tour de l'US Open par la Suissesse Viktorija Golubic (72e mondiale) en trois sets, Loïs Boisson conclut une tournée américaine amère. La numéro une française sait qu'il y a "beaucoup de travail", mais pas forcément "tant de changements à faire".

Révélation du dernier Roland-Garros, Loïs Boisson vit une expérience sur dur délicate. Éliminée dès le premier tour de l'US Open mardi, dominée en trois sets 3-6, 7-6 (7/3), 6-2 par la Suissesse Viktorija Golubic (72e mondiale), la numéro une française (46e mondiale) a estimé avoir encore "beaucoup de travail" après sa défaite, bouclant une tournée américaine difficile, entre blessure, séparation avec son entraîneur et sortie de route prématurée. "Ça avait bien commencé pour moi. Dans le deuxième set, j'ai eu des occasions que je n'ai pas réussi à convertir. Après, j'ai eu du mal à tenir tout le long du match. C'est pour ça qu'elle a gagné", a-t-elle analysé après la partie.

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En difficulté physiquement dans le troisième set, Loïs Boisson a été victime d'un "petit coup de chaud". Mais il ne s'agit en rien de l'argument principal pour expliquer sa prestation du jour. "Le docteur est intervenu, il m'a donné ce qu'il fallait, et après ça allait mieux. J'ai eu un peu de mal avec ça, mais ce n'est pas pour ça que je perds non plus. (...) Le niveau est supérieur. Et quasiment toutes les filles ont de l'expérience, elles savent comment ça marche sur ces tournois-là. Il faut que j'apprenne encore pas mal de choses. Je n'avais jamais fait ce genre de tournoi avant Roland-Garros (...) donc je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit facile. J'ai pris de la confiance, mais je sais aussi que je n'ai pas l'expérience de ces tournois-là. Ça va venir au fur et à mesure du temps et je vais m'entraîner, faire au mieux pour que ça aille le plus vite possible."

Cap sur l'Asie pour finir la saison

Pourtant, la 46e joueuse mondiale "ne pense pas qu’il y ait tant de changements à faire" au niveau de son jeu, peu importe la surface. "C’est juste que des fois j’arrive moins bien que d’autres à le mettre en place. Il faut arriver à trouver la constance sur tous les tournois, tout au long de l’année. Je n’en suis pas encore là, j’ai beaucoup de travail. Par rapport au jeu sur terre ou dur, en soi, je dois faire la même chose."

Ce travail, Loïs Boisson essaiera de le mettre en place lors de la tournée asiatique. "Chez les filles, de toute façon, il n'y a pas trop d'autres choix. Donc je vais aller en Asie, sûrement le plus tôt possible, et faire toute la tournée là-bas." La Française pourrait s'aligner à Séoul (WTA 500), puis Pékin et Wuhan, les deux derniers WTA 1000 de l'année. Les options de Ningbo et Tokyo, deux 500, sont également envisageables.

AS avec Eric Salliot, à New York