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Violences conjugales: le tennisman Zverev se félicite de l'ouverture d'une enquête à son encontre

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Alors que l'ATP a ouvert à son sujet une enquête pour des faits présumés de violences conjugales sur son ex-compagne, l'Allemand Alexander Zverev s'est dit soulagé de cette annonce, pour enfin "laver son nom".

Offensif sur le court, Alexander Zverev l'est aussi en coulisses, quand il s'estime dénigré. Alors que le tennisman allemand est accusé depuis de longs mois de violences conjugales par son ancienne compagne Olga Sharypova, les responsables du circuit ATP ont annoncé ce lundi l'ouverture d'une enquête à ce sujet. Un coup dur pour le récent champion olympique? Plutôt une bonne nouvelle, assure-t-il.

"Pour être honnête, il était temps, s'est réjoui Zverev en conférence de presse avant son entrée en lice à Indian Wells. Je leur demande moi-même depuis des mois. Depuis Londres l'année dernière, parce qu'il est très difficile pour moi de laver mon nom. (...) Il n'y a que comme ça que je le pourrai. Cette histoire me suit depuis un an, et j'espère enfin laver mon nom."

"J'ai prouvé que je suis innocent"

Zverev, qui rejette toutes les accusations depuis le début, a vu fin août Sharypova témoigner pour Slate. L'article en question décrivait l’origine et la nature de nombreuses disputes, notamment physiques, qui auraient poussé la jeune femme, ancienne junior, à vouloir mettre fin à ses jours.

"J'ai été devant un tribunal en Allemagne et j'ai gagné le procès contre l'auteur, a toutefois déclaré Zverev à ce sujet. J'ai prouvé que je suis innocent de différentes manières. Mais avec cette enquête qui est enfin ouverte, j'espère que je pourrai être blanchi par une tierce partie et que nous pourrons passer à autre chose."

Et de finir sur une complainte: "J'ai connu l'une des saisons les plus incroyables qu'un jeune joueur ait connues au cours des 10 dernières années, en remportant les Jeux olympiques, deux Masters et quatre tournois, mais tout cela a été un peu oublié. Une fois que tout ça sera réglé, nous pourrons revenir à l'essentiel."

C.C.