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Vendée Globe 2024: a-t-on assisté au départ "le plus lent de l'histoire"?

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Consultant voile pour RMC Sport et BFMTV, Franck Cammas était aux Sables-d’Olonne dimanche pour commenter le départ du 10e Vendée Globe. Un départ au ralenti pour les 40 skippers, freinés par un vent trop faible.

Ils ont au moins pu profiter du public, venu en masse aux Sables-d’Olonne pour leur dire au revoir. Dimanche, les 40 skippers en lice sur la 10e édition du Vendée Globe ont bien pris le départ de la grande course en solitaire et sans escale à 13h02. Mais si la sirène a bien retenti, le rythme des Imoca pour les premières minutes de course n’était vraiment pas élevé. En cause, des conditions climatiques très (trop ?) clémentes et un vent faible (4 à 7 nœuds en moyenne) limitant grandement les risques de collision entre bateaux.

>> Le Vendée Globe 2024 en direct

Cammas: "Il manque un peu de vent pour faire le spectacle"

"C'est certainement le départ le plus lent de l'histoire du Vendée Globe", observait Franck Cammas, consultant voile pour BFMTV. "Ce sont quasiment les conditions du Lac Léman (rires). Il faut utiliser le vent que l'on va recevoir. Mais on l'attend toujours."

Si les spectateurs ont donc eu le temps d’observer les Imoca, ils n’ont pas assisté à une grosse bagarre. "Il manque un peu de vent pour faire le spectacle, des bateaux accélèrent puis s'arrêtent. Il faut être patient. En tout cas c'est un beau spectacle de voir ces 40 bateaux ensemble, c'est la dernière fois."

Après une heure course, le Français Paul Meilhat (Biotherm) était en tête du Vendée Globe devant le Britannique Sam Goodchild (Vulnerable) et Louis Duc (Fives Group – Lantana Environnement).

ABr