Volley: "La musique m’a énormément aidé", confie Ngapeth avant la sortie de son premier album de rap

Vous connaissiez Earvin Ngapeth le volleyeur. Il faudra maintenant s’habituer à Earvin Ngapeth le rappeur. Vendredi 3 juin, le réceptionneur-attaquant de l’équipe de France sort son tout premier album, intitulé Big Earvin, et dont le premier single Babidi est déjà disponible sur toutes les plateformes.
Dimanche, la star des Bleus, champion olympique à Tokyo l’été dernier, a donné un concert à Poitiers - la ville où il a grandi - pour présenter ce projet, en compagnie d’autres joueurs de l’équipe de France. "C’était important de la faire à Poitiers, c’est là d’où je viens. Pour mon premier vrai projet, c’était important qu’il y ait mes proches à côté, a confié Ngapeth à RMC Sport en marge de ce concert. Il y a plus de pression et de trac avant de monter sur scène pour faire de la musique même s’il y a 200 personnes que de jouer une finale des jeux. C’est nouveau pour moi mais c’est un moment incroyable !"
Plus de deux ans et demi de travail
"La musique a une grosse place dans ma vie. Elle m’a toujours accompagnée. Elle me permet de m’évader, comme quand j'étais en Russie. La musique m’a énormément aidé pendant la période du Covid où j’étais tout seul”, a poursuivi le Français de 31 ans, influencé par la musique africaine mais surtout par le rap français. "Je suis un mordu, je n’écoute que ça!"
Il le fait avec tellement de professionnalisme. Il se donne trop les moyens de réussir et c’est génial
L’actuel joueur de Modène, en Italie, a travaillé plus de deux ans et demi pour concevoir cet album. "Le problème c’est le temps, les journées de repos se transforment en journée de studio. Après, la musique c’est une passion, c’est un kiff. Quand on est en studio, ce sont des moments incroyables d’échanges et de création. Ce sont de bons moments. Avec la carrière de sportifs de l’autre côté, il n’y a plus beaucoup de temps", regrette-t-il.
Ses copains de l’équipe de France venus le soutenir lors de son concert à Poitiers semblent en tout cas convaincus. "C’est top, j’ai trop de respect pour ce qu’il fait, salue Antoine Brizard. C’est suffisamment dur ce qu’on fait dans la vie pour se rajouter un autre truc aussi lourd. Il le fait avec tellement de professionnalisme. Il se donne trop les moyens de réussir et c’est génial."