
Volley: Ngapeth dénonce des insultes racistes en provenance de l'équipe polonaise
Dans un match tendu jusqu'au bout, l'équipe de France de volley est parvenue à prendre le meilleur sur la Pologne, double championne du monde en titre, trois sets à deux (25-22, 21-25, 22-25, 25-20, 15-11) ce mercredi. Une victoire précieuse qui permet aux Bleus de valider leur billet pour le Final Four de la Ligue des Nations (26-27 juin). Les hommes de Laurent Tillie affronteront le Brésil ce samedi en demi-finale.
Au sortir de la rencontre, Earvin Ngapeth a dénoncé des insultes à caractère raciste dans le camp polonais en postant une story sur son compte Instagram. Le réceptionneur-attaquant accuse notamment le sélectionneur polonais, Vital Heynen, d'avoir "utilisé le mot négrier pour qualifier les personnes de couleur noire qui s'occupent de sa sécurité dans la bulle sanitaire".
Ngapeth évoque aussi plusieurs insultes prononcées par le réceptionneur-attaquant, Michał Kubiak, pendant la rencontre. Les deus hommes entretiennent une vraie rivalité et s'apprécient très peu.

Le sélectionneur polonais dément
En réaction aux accusations portées par Earvin Ngapeth, le sélectionneur polonais, Vital Heynen, a réagi sur son compte Twitter : "Pour une fois, j'ai envie de réagir sur des choses écrites sur Internet. Je n'ai jamais prononcé d'insultes racistes à qui que ce soit de toute ma vie. Au contraire, je crois fermement à l'égalité de tous sans distinction de couleur de peau, de religion ou d'origine."
Pour le moment, aucune enquête n'a été ouverte par les organisateurs de la compétition. Cette Ligue des nations disputée en bulle sanitaire à Rimini en Italie, sert de préparation aux Bleus pour le tournoi olympique et a permis au sélectionneur français, Laurent Tillie, d’établir sa liste de 12 joueurs pour aller à Tokyo dans un mois (23 juillet-8 août).