F1: "J’aurais préféré être sur une plage et me détendre", Lewis Hamilton a eu envie d’écourter sa fin de saison après le Grand Prix du Brésil

Un petit coup de déprime après l’orage d’Interlagos. Lewis Hamilton a très mal vécu le dernier Grand Prix du Brésil, qui s’est déroulé dans des conditions difficiles à Sao Paulo. Au terme d’une course perturbée par de fortes pluies et de nombreux incidents, le Britannique de 39 ans a terminé à une triste dixième place au volant de sa Mercedes, loin derrière Max Verstappen, Esteban Ocon et Pierre Gasly. Sa plus mauvaise performance depuis deux ans.
Dans la foulée, le septuple champion du monde s’est fendu d’un message énigmatique en s’exprimant dans la radio de sa monoplace: "C’était un week-end désastreux. La voiture n’a jamais été aussi mauvaise. Merci d’avoir essayé et bravo à tous les gars du stand. Si c’est la dernière fois que j’ai l’occasion de jouer, c’est dommage que ça n’ait pas été génial, mais je vous en suis reconnaissant."
"C’est ce que j’ai ressenti, comme si je n’avais pas envie de revenir…"
De là à imaginer Lewis Hamilton écourter sa fin de saison avant de rejoindre Ferrari l’an prochain? L’idée a effectivement traversé l’esprit du natif de Stevenage (à l’est de l’Angleterre). "Sur le moment, c’est ce que j’ai ressenti, comme si je n’avais pas envie de revenir après ce week-end", a confirmé la star avant d’entamer le GP de Las Vegas, prévu dimanche aux États-Unis. "Je n’avais pas un très bon sentiment à ce moment-là. Dans le feu de l’action, j’aurais préféré être sur une plage et me détendre, en pensant que je n’ai pas besoin de faire ça, mais je suis ici et j’aime ce travail. Je vais donner tout ce que j’ai lors de ces dernières courses pour terminer en beauté, ce qui a toujours été mon objectif."
Selon le Daily Mail, des proches d’Hamilton seraient intervenus pour le convaincre de ne pas abandonner ce championnat 2024 à trois courses de la fin (Las Vegas, Qatar, Abou Dabi). Après avoir digéré sa déception, "King Lewis" a donc décidé d’honorer son contrat avec Mercedes jusqu’à son terme. A voir dans quel état d’esprit il sera dans quelques jours, à l’heure de s’élancer sur le bitume du Nevada.