
F1: "Je suis dans sa tête en permanence", Wolff relance la rivalité avec Horner
La passe d’armes entre Mercedes et Red Bull lors de la saison 2021 ne semble toujours pas digérée pour le cosntructeur allemand. Son directeur Toto Wolff s’en prend de nouveau à son homologue Christian Horner dans un entretien accordé au Times. Lors du dernier GP de l’année, à Abu Dhabi, Max Verstappen avait été sacré aux dépens de Lewis Hamilton après l’avoir doublé dans un ultime tour qui a fait couler beaucoup d’encre, en raison de la décision de la FIA de faire reprendre la course au dernier moment.
"Chaque seconde que je passe à parler de Horner constitue une perte de temps dans ma vie"
"Je suis dans sa tête en permanence, c'est comme si je vivais là-bas sans payer de loyer!, ironise Wolff. Ce type est obsédé. Franchement, chaque seconde que je passe à parler de Horner constitue une perte de temps dans ma vie". En juin dernier, les deux hommes s’étaient encore chauffé avant le départ du GP du Canada au cours d’une réunion de directeurs d’équipe.
Le patron de Mercedes revient également sur l’épisode d’Abu Dhabi, non sans amertume. "À la fin de la course, un individu (Michael Masi, ndlr) a pris des décisions qui n’étaient justifiables nulle part dans le règlement et qui étaient si drastiques qu’elles ont rendu le résultat incroyable, peste-t-il. C’est un moment où vous êtes dégoûté du sport… le principe d’équité a été violé".
"C'était une erreur humaine"
"La FIA a privé un gars des fruits de son travail parce que c’était une erreur humaine, insiste Wolff. Mais c’est fait et la poussière est retombée maintenant. J’y pense encore beaucoup, mais pas avec colère. Ce qui s’est passé à Abu Dhabi est tout simplement incompréhensible".
Avant de conclure, au sujet de son pilote: "avec Lewis, nous sommes ensemble depuis de nombreuses années et parlons aussi souvent que possible. Cette période a été incroyablement difficile, car il avait tout donné et était sur le point de réaliser un énorme exploit: gagner un huitième titre mondial. L’une des choses les plus difficiles dans le sport est de gérer la déception. C’est à ce moment-là que l’équipe prend tout son sens".