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F1: Leclerc regrette de s'être "autant énervé" contre Ferrari lors du GP de Singapour

Mécontent de ne finir "que" deuxième à Singapour, dimanche dernier, derrière son équipier Sebastian Vettel, Charles Leclerc s'en était pris à son équipe Ferrari pendant et après la course. Il a présenté ses excuses ce jeudi.

S'est-il fait remonter les bretelles par les têtes pensantes de Ferrari, ou a-t-il réalisé avec du recul qu'il avait poussé le bouchon un peu trop loin? Difficile à dire, mais toujours est-il qu'après avoir fermement exprimé son mécontentement auprès de son écurie lors du Grand Prix de F1 de Singapour dimanche dernier, le Monégasque Charles Leclerc a fait ce jeudi son mea culpa.

"Je n'aurais pas dû m'énerver autant", a "regretté" le jeune pilote, deuxième à Singapour, mais qui n'avait pas aimé voir son partenaire Sebastian Vettel lui chiper la victoire grâce à une stratégie d'équipe. "J'ai une énorme envie de gagner et avec l'adrénaline, pendant la course, j'ai dit des choses que je n'aurais à pas dû dire, a-t-il admis à la veille des premiers essais libres du GP de Russie à Sotchi. En tout cas, je n'aurais pas dû m'énerver autant, ça ne servait absolument à rien sur le moment."

"Ça prouve encore une fois que j'ai encore beaucoup a apprendre"

"Je pense que ça montre surtout que j'ai énormément envie de gagner mais ça a peut-être donné une image différente à la télé et je le regrette", a poursuivi le pilote qui aura 22 ans le 16 octobre. "Ça prouve encore une fois que j'ai encore beaucoup a apprendre, surtout dans une situation comme celle-ci, estime Leclerc. Il n'y avait aucune raison pour moi d'être aussi énervé que ça dans la radio. C'est sûr que c'était frustrant sur le moment mais le team a fait ce qu'ils avaient à faire. C'était la seule manière de faire un doublé." 

Et d'en remettre une couche: "L'envie que j'ai de gagner, je ne peux pas la contrôler et ça, ça ne changera pas, affirme le Monégasque. Je me réveille en pensant à la victoire, je vais me coucher en pensant à la victoire. Par contre, le contrôle dans la voiture, c'est quelque chose qui peut se changer et c'est une chose que j'essayerai de changer."

Vettel et le "team principal" de la Scuderia, Mattia Binotto, ont par ailleurs "compris" sa réaction, assure-t-il. "Il n'y aura pas d'incidence sur nos relations dans le futur".

CC avec AFP