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GP de Bahreïn: Hamilton toujours en pole au bout de l’ennui

Lewis Hamilton

Lewis Hamilton - AFP

Comme à Melbourne, Lewis Hamilton (Mercedes) a décroché la pole position du Grand Prix de Bahreïn devant son équipier Nico Rosberg et une ligne 100% Ferrari avec Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen. Mais le nouveau format des qualifications, qui pourrait être remis en cause dimanche midi lors d’une réunion, a une nouvelle fois été à l’origine d’un spectacle d’un ennui absolu frôlant le ridicule.

Hamilton remet ça

Comme à Melbourne il y a 15 jours, Lewis Hamilton s’est montré le plus rapide lors des qualifications du Grand Prix de Bahreïn ce samedi sur le circuit de Sakhir. Pour la 51e pole de sa carrière, le triple champion du monde a devancé de 77 millièmes son équipier chez Mercedes, Nico Rosberg. « J’ai fait un bon tour et j’étais quasiment sûr d’être en pole, mais ça n’a pas été le cas, sourit, amer, le vainqueur du GP d’Australie. Mais il peut se passer beaucoup de choses durant la course. »

Les Ferrari encore au rendez-vous

Si la première ligne sera 100% Mercedes sur le circuit de Sakhir, la 2e sera 100% Ferrari. Comme à Melbourne où Sebastian Vettel, 3e dimanche soir et Kimi Räikkönen avaient été les auteurs d’un départ tonitruant. « On espère faire un bon départ et pourquoi pas le même qu’en Australie, avance l’Allemand. La voiture a été fantastique, je n’ai pas à me plaindre. » Vettel inspire de la crainte de la part de son compatriote, Nico Robserg : « Durant la course, les Ferrari pourraient être très, très proches… » confie ce dernier.

"Une bonne surprise" pour Grosjean

Le Français, qui a frôlé un passage en Q3, s’élancera en 9e position sur la grille de départ. Des qualifications pleine de promesses alors que sa Haas partie en 19e position à Melbourne avait finie au 6e rang. « On est très content de la performance, se réjouit Romain Grosjean. Neuvième est la meilleure place où l’on pouvait se situer. Passer en Q3 aurait été très bien pour le prestige mais on n’aurait pas eu un train de pneus gratuits comme c’est le cas lorsqu’on n’y est pas. On ne s’attendait pas à être aussi haut. C’est une bonne surprise. »

Le format des qualifications enfin remis en cause ?

Une fin de séance de Q1 et de Q2 sans pilote sur la piste, des essais sans relief : le nouveau format des qualifications, qui avait été très critiqué en Australie puis maintenu à Bahreïn, a une nouvelle fois viré au ridicule. « Rien n’a changé depuis l’Australie, soupire Vettel. Les Q1 et Q2 étaient ennuyeuses à la fin avec aucune voiture sur la piste. Personne n’aime ça. On devrait revenir en arrière. » « C’est catastrophique, estime de son côté Grosjean. Voir des pilotes enlever leur casque, attendre dans la voiture sans rien faire pendant 7-8 minutes, je trouve ça malheureux. »

Une réunion en présence du promoteur de la F1, Bernie Ecclestone, et du président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, se tiendra dimanche à midi pour savoir si ce format sera reconduit ou non lors des prochains Grands Prix. L’unanimité des 11 écuries sera nécessaire pour un retour en arrière. Ce n’est pas gagné.

la rédaction avec AA