GP de Belgique : un magnifique podium pour Grosjean

Romain Grosjean - AFP
Grosjean, le coup parfait
Après ses trois semaines de vacances, Romain Grosjean se faisait une joie de revenir sur un Grand Prix de Belgique qu’il apprécie, à défaut d’y avoir obtenu de gros résultats (abandon en 2014, 8e en 2013, 9e en 2012). Le quatrième temps réalisé lors des qualifications avait donné le ton. Et si ses cinq places de pénalité l’avaient relégué au neuvième rang, rien ne pouvait enlever le sourire du Français, pas même les difficultés rencontrées par son écurie Lotus. Après un départ canon, Grosjean a pu compter sur une monoplace enfin performante après une année 2014 désastreuse pour s’inviter dans le top 5, puis sur le podium, avant son passage aux stands à 21 tours de l’arrivée.
Avec ses pneus médiums, il a repris sa marche en avant pour harceler Sebastian Vettel, redevenu troisième mais avec des pneus très fatigués. Et cette usure a eu raison de l’Allemand, contraint de rendre les armes quand son pneu arrière droit a explosé à deux tours de l’arrivée. Un cadeau pour Grosjean, qui en a profité pour décrocher son premier podium depuis le Grand Prix des Etats-Unis à Austin en novembre 2013 (2e). « Ça a été un week-end incroyable pour nous, s’est-il réjoui. Je n’en reviens toujours pas d’être sur le podium. »
Le cavalier seul des Mercedes
Les Mercedes étaient parties en vacances un peu vexées par les résultats du Grand Prix de Hongrie (Hamilton 6e, Rosberg 8e). Alors les Flèches d’argent ont vite remis les choses au point dès les essais samedi (Hamilton 1er, Rosberg 2e) puis en course dimanche. Parti en pole position, Lewis Hamilton a dominé du début à la fin sans jamais trembler. Dans son sillage, Nico Rosberg s’est contenté de creuser l’écart sur la concurrence pour s’assurer un nouveau podium derrière le champion du monde en titre qui remporte son sixième Grand Prix de la saison, le 39e de sa carrière. Il compte désormais 28 points d’avance sur l’Allemand et 77 sur un Sebastian Vettel en perdition et finalement 12e après l’éclatement de son pneu arrière doit à deux tours de la fin. « Les pilotes Mercedes n’ont fait que du convoyage aujourd’hui », s’amuse Patrick Tambay, membre de la Dream Team RMC.