Grand Prix de France: comment expliquer les difficultés de Vettel en qualifs

Sebastian Vettel lors du GP de France, le 22 juin 2019 - GERARD JULIEN / POOL / AFP
Une Q3 ratée. Sebastian Vettel ne sera que sur la quatrième ligne de la grille de départ, dimanche pour la course du Grand Prix de France de Formule 1 au Castellet. L'Allemand n'a en effet enregistré que le septième temps (1:29.799) de la séance de qualifications, samedi. La contre-performance est significative, car ce chrono est plus lent de 1,480 secondes par rapport à la pole de Lewis Hamilton (Mercedes). Surtout, son coéquipier Charles Leclerc a hissé l'autre Ferrari à la troisième place (1:28.965).
Week-end délicat
Certes, Sebastian Vettel ne réalisait pas un week-end rêvé depuis vendredi. Charles Leclerc l'a d'ailleurs constamment devancé lors des essais libres et, plus globalement, les monoplaces de Ferrari ne semblaient pas pouvoir rivaliser avec les Mercedes au châssis convenant parfaitement à cette sinueuse piste.
La deuxième manche des qualifications (Q2) avait néanmoins donné des espoirs au quadruple champion du monde. Dans les dernières secondes, Sebastian Vettel était revenu à moins d'un dixième (1:29.506) du meilleur tour bouclé par Valtteri Bottas. Il a donc été plus rapide en milieu de séance, qu'au moment de vérité que constitue la Q3.
Un problème sur sa boîte de vitesses
L'explication de cette dégradation de performance pourrait se trouver dans un souci mécanique subi durant la première tentative de la Q3. Sebastian Vettel a été contraint de rentrer prématurément aux stands, après avoir décelé un problème sur sa boîte de vitesses. "Je ne sais pas pourquoi j'ai manqué des montées de vitesse, mais ça m'a fait perdre beaucoup", a-t-il confirmé, visage fermé, au micro de Canal+ après la séance.
Avant de repartir sur la piste pour une ultime tentative, le box Ferrari ne semblait pas respirer la sérénité. Était-ce à cause du vent qui soufflait plus fort dans les dernières minutes et qui a perturbé le fonctionnement aérodynamique de plusieurs monoplaces, comme l'a confirmé Lewis Hamilton? En tout cas, Sebastian Vettel affirme n'avoir pas "ressenti la voiture comme avant". "Je ne suis pas heureux de ne pas avoir pu extraire le meilleur de ma voiture", a-t-il ensuite déploré.
Deux semaines après avoir vu la victoire au Canada lui passer sous le nez à cause d'une pénalité controversée (et confirmée), Sebastian Vettel risque donc de vivre une course compliquée. Car pour espérer se battre pour le podium, il devra se défaire des McLaren de Lando Norris (5e) et Carlos Sainz (6e). Il reste néanmoins optimiste: "Ils ont montré un bon rythme depuis le début du week-end, donc ce ne sera pas simple. Mais je pense que nous sommes quand même plus rapides".