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NBA: LeBron James et les Lakers trop forts pour Rudy Gobert

Rudy Gobert

Rudy Gobert - AFP

Pour son premier gros test de la saison avec Utah, le Français Rudy Gobert n'a pas démérité face aux Lakers de LeBron James et Anthony Davis, qui ont ouvert leur compteur victoire (95-86), vendredi au Staples Center de Los Angeles.

Soirée difficile pour Rudy Gobert en NBA. Anthony Davis, Javale McGee, Dwight Howard et LeBron James: les "big men" ne manquaient pas dans les rangs des Lakers. Autant dire que le pivot français d'Utah avait fort à faire face à des Californiens de nouveaux candidats au titre dans une conférence ouest embouteillée en prétendants sérieux.

Sans faire trop de bruit, Utah en fait partie, d'autant que pour épauler le pivot tricolore et l'excellent arrière Donovan Mitchell, Mike Conley a été recruté cet été. Dans un match où Los Angeles a toujours mené au score, réalisant même une percée dans le troisième quart-temps fini avec 19 points d'écart, Gobert s'est illustré avec quelques actions d'éclat, comme cette "chistera" en guise de sauvetage qui s'est muée en passe décisive pour Mitchell.

8 points et 9 rebonds pour Gobert

Après avoir réussi un dunk à deux sur Anthony Davis, il l'a aussi poussé à commettre deux fautes offensives. Mais la nouvelle star des Lakers, qui n'a pas manqué en retour de lui dunker dessus, a tout de même inscrit 21 points, laissant le scoring à "King James" (30 pts). Au final, le meilleur défenseur de la Ligue de ces deux dernières saisons a fini avec 8 points, 9 rebonds, 3 passes et 2 interceptions

Irving soulage les Nets

Le "Money Time" sourit souvent aux joueurs qui ne doutent jamais. Kyrie Irving (Brooklyn Nets) et Kemba Walker (Boston Celtics) en font partie. Après ses 50 points retentissants mais finalement vains lors de la défaite contre Minnesota, où il a manqué le panier de la gagne, Irving en a marqué moitié moins (26) face à New York. Mais ses cinq derniers ont permis aux Nets d'éviter une énorme désillusion face au voisin de Manhattan qui a remonté 19 points de retard pour mener à une minute du terme.

Son tir à trois points inscrit malgré la pression de RJ Barrett a finalement assuré une première victoire à son équipe à la maison (113-109) et calmé les fans des Knicks ayant traversé l'East River pour le huer plusieurs fois au cours de ce premier derby bouillant. A Boston, c'est aussi au 4e quart-temps que Kemba Walker s'est montré décisif pour permettre aux Celtics de battre le champion en titre Toronto (112-106). Son début de match a pourtant longtemps fait croire à une photocopie de ses débuts manqués mercredi à Philadelphie. Encore trop maladroit (8/22 au final aux tirs), il a gardé son calme et fini par inscrire 11 de ses 22 points dans les 12 dernières minutes. Il a ainsi fait basculer la rencontre, ce que lui demandent les fans, désormais rassurés sur sa capacité à devenir le leader de l'équipe.

Et le MVP est...

... l'intérieur Karl-Anthony Towns, auteur d'une très grande performance: 37 points (13/18 aux tirs dont 4/7 à 3 pts), 15 rebonds, 8 passses, 4 interceptions, 2 contres en 27 minutes. Des chiffres étourdissants tout simplement inédits pour un joueur de Minnesota, qui du même coup a aisément battu Charlotte (121-99).

Ils ont vu triple double

Son association avec le Letton Kristaps Porzingis est déjà un atout important pour l'attaque de Dallas, mais quand Luka Doncic se démultiplie sur tous les fronts, ça donne un "TD" à 25 points, 10 rebonds et 10 passes déterminant dans le succès (123-116) des Mavericks sur le parquet de New Orleans sous les yeux du phénomène Zion Williamson, blessé. Le Serbe Nikola Jokic a également réussi un triple double à 23 points, 14 rebonds, 12 passes, mais avec cinq minutes de jeu en plus, puisque Denver a eu besoin de la prolongation pour venir à bout de Phoenix (108-107) où le Français Elie Okobo n'a pas joué.

AFP