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"On n'a certainement pas à rougir": Voeckler salue le "courage" des Bleus dans une course dantesque lors des championnats du monde de cyclisme au Rwanda

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S'il espérait mieux pour ses hommes qu'une 13e place à l'arrivée, le sélectionneur de l'équipe de France de cyclisme Thomas Voeckler a salué l'attitude des Bleus dimanche au Rwanda lors de la course élite des Mondiaux.

"Je ne saute pas au plafond, on ne peut pas dire que l'objectif est atteint, mais on n'est pas passé à côté non plus." Alors que les championnats du monde de cyclisme à Kigali (Rwanda) se sont soldés ce dimanche sur un nouveau sacre de l'ogre slovène Tadej Pogacar, le sélectionneur de l'équipe de France Thomas Voeckler se voulait réaliste après la course, préférant saluer la combativité de ses hommes lors d'une course monstrueuse de difficulté.

"On a fait avec nos moyens, et avec l'attitude globale de l'équipe de France, on n'a certainement pas à rougir", estime Voeckler. "C'était une épreuve de force. Il n'y a pas eu de miracle, mais je n'ai rien à reprocher à mes coureurs. Deux d'entre eux étaient diminués, Louis Barré et Julian Alaphilippe qui étaient malades, donc on était pour ainsi dire six au départ. On avait pour ambition de mettre des coureurs devant, on a eu un très bon Julien Bernard. On aurait aimé en avoir plus, mais les autres nations ne nous ont pas laissé prendre de champ. Et ensuite Pogacar a mis un coup de pied dans tout ça, et c'est devenu de la survie..."

Paul Seixas? "Il a été épatant"

Des coureurs éparpillés partout, des écarts abyssaux, et à la fin une 13e place pour le jeune Paul Seixas, premier Français. "Il n'y avait plus de tactique, il n'y avait que du courage, et du courage les coureurs de l'équipe de France en ont eu énormément, à l'image de Pavel Sivakov ou de Paul Seixas, qui termine dans un petit groupe pour la 10e place", a ainsi souligné Voeckler, en félicitant le benjamin du groupe. "Il a été épatant. De toute l'année il n'y a pas une course aussi difficile, et il est là, avec des Roglic et tout. Donc tant mieux."

À l'image de la pépite de Decathlon-AG2R La Mondiale, le sélectionneur tricolore a indiqué ne jamais avoir assisté à une épreuve aussi difficile. "Quand on voit les écarts qu'il y a, et comment les mecs terminent un par un, on peut dire que c'était sans doute le Mondial le plus dur", glisse Thomas Voeckler, qui va devoir vite passer à autre chose. Car dès mercredi débutent en France, sur les routes d'Ardèche et de Drôme, les championnats d'Europe.

C.C. avec Maria Azé, à Kigali