Cyclisme: l'angoisse des parents de Jonas Vingegaard, qui ne lui ont pas parlé depuis sa terrible chute

Une semaine la terrible chute de Jonas Vingegaard (27 ans) lors de la quatrième étape du Tour du Pays basque, l’angoisse saisit toujours les parents du coureur danois. Dans une interview au média danois Ekstra Bladet, le père du double tenant du titre explique ne pas avoir pu s’entretenir avec son fils, ni se rendre à son chevet à l’hôpital Vitoria-Gasteiz, où il est toujours admis. Vingegaard était tombé à vire allure dans un virage à une trentaine de kilomètres de l’arrivée en compagnie de plusieurs favoris à la victoire sur le Tour de France comme Remco Evenepoel ou Primoz Roglic. Il souffre de fractures à la clavicule et à plusieurs côtes, d'un pneumothorax et d'une contusion pulmonaire.
"Nous vivons l’enfer"
Mardi, la formation Visma - Lease a Bike a annoncé qu'il avait été opéré de la clavicule, dans un message sur X (anciennement Twitter). Le seul moyen pour ses parents d’être informés de sa situation. Ce qui inquiète et interroge son son père, Clauss Vingegaard
"Nous vivons l’enfer", confie-t-il au média danois. "Une semaine après sa chute, ma femme et moi n’avons toujours pas pu joindre Jonas. Nous n’en avons pas encore reçu l’opportunité. Que ce soit avec lui, ou avec sa femme, ou avec son équipe. Je ne sais pas comment cela est possible, mais c’est qu’il faut qu’il en soit ainsi, n’est-ce pas?"

"Ce n’est pas que nous ne voulons pas lui rendre visite en Espagne, mais pour le moment, je ne pense pas que nous devrions le faire. Nous ne recevons que de petites mises à jour de son état de santé", ajoute-t-il. La dernière en date, sur l’opération de la clavicule, est restée assez évasive sur l’état de Jonas.
"Il va maintenant passer les prochaines semaines à se rétablir", a écrit la formation néerlandaise. "On ne sait pas encore combien de temps cela prendra. Il se porte bien et exprime sa gratitude à tous pour leurs aimables paroles ces derniers jours." Sa participation au prochain Tour de France est pour le moment très incertaine. Mais le sujet n’est pas trop la priorité du moment pour Clauss Vingegaard.