Paris-Roubaix: le directeur de la course met en garde sur la redoutable Trouée d’Aremberg

L’Enfer du Nord approche à grands pas. Ce mardi, à cinq jours de l’édition 2022 de Paris-Roubaix, qui s’élance dimanche en fin de matinée, RMC Sport a suivi le directeur de la course lors de la reconnaissance de parcours. Devant la presse, Thierry Gouvenou a notamment indiqué le secteur où les favoris à la victoire finale pourraient tout perdre: la fameuse Trouée d’Aremberg.
"On voit qu’au niveau du pavage, il y a beaucoup de différences de niveaux. Il y a des pavés qui sont tournés et énormément d’écart entre eux, détaille le patron de Paris-Roubaix. Ce sont des pavés qui secouent énormément les coureurs. Le pavé est disjoint et en faux-plat descendant, donc ça arrive très vite. La grosse sélection commence là. On perd ailleurs aussi, mais on peut commencer à perdre ici. Une mauvaise chute peut compromettre un bon résultat."
Un parcours sec mais toujours piégeux
À l’inverse de la dernière édition, marquée par une très forte présence de boue, les coureurs engagés devraient évoluer sur un parcours sec. Même si, comme a prévenu Thierry Gouvenou, certains secteurs pavés, comme celui de Saint-Python, pourraient être piégeux.
"Oui, c’est très sec, mais il y a quand même quelques pièges. On a vu quelques mares d’eau résiduelles, et ce sont ces mares qui sont les plus dangereuses parce qu’on arrive à très grande vitesse et on est surpris par le changement d’état du pavé et c’est là qu’il peut y avoir de grosses chutes. Plus c’est sec, plus les gros rouleurs sont avantagés et on en a des bons qui seront présents dimanche."